Henri de la Tour d’Auvergne-Bouillon, vicomte de Turenne (1611 – 1675)

Turenne
Turenne sur sa jument Carcasse, son bâton de maréchal à la main. Bataille de Nördlingen, 3 août 1645.

Si il est un génie militaire méconnu de l’histoire de France, c’est peut-être Henri de la Tour d’Auvergne-Bouillon, vicomte de Turenne et maréchal de France dès 1643, mieux connu sous l’appellation Maréchal de Turenne.

Sa carrière militaire n’est pas due au hasard puisque son père, sous le règne de Henri IV, était déjà maréchal de France en 1592. Turenne fut, sans conteste, le meilleur chef de guerre de Louis XIII puis Louis XIV.

Turenne naquit et fut élevé dans la religion réformée mais vers l’âge de 50 ans, il trouve la lumière grâce au génie de Bossuet et se convertit au catholicisme.

En 1625, Turenne fait ses premiers pas militaires dans l’armée des Provinces Unies c’est à dire l’armée hollandaise. Mais l’année suivante, il choisit de passer au service de la France. Richelieu le nomme colonel mais très vite, sa bravoure et sa ténacité au combat lui valent d’être promu Maréchal Général des camps et armées du Roi.

À la fin du règne de Louis XIII, Turenne s’engagea un court temps aux côtés des Frondeurs et, contrairement à de nombreux Princes tel que Condé, échappa à l’arrestation. C’est d’ailleurs durant son engagement dans la Fronde que Turenne connut l’un des rares revers de sa carrière à la bataille de Rethel (1650). Après la libération des Grands Princes, Turenne se réconcilia avec Mazarin et reprit son service au sein des armées royales.

Conflits et faits d’armes du Maréchal de Turenne : Guerre de Trente Ans, Guerre de Dévolution, Guerre de Hollande. Bataille de Nördlingen, bataille de Zusmarshausen, bataille de Bléneau, bataille des Dunes, bataille de Turckheim.

Demeuré toute sa vie un stratège militaire remarquable et un guerrier intrépide, Turenne trouva la mort lors de la bataille de Salzbach, épisode de la Guerre de Hollande, où il fut tué par un boulet de canon.

Selon les chroniqueurs de l’époque, la France entière pleura le Maréchal de Turenne en apprenant sa mort, et le peuple massé sur le bord des routes honora « le bon Monsieur de Turenne » lors du passage du convoi funèbre vers Paris. Son oraison funèbre fut prononcée en l’église Saint-Eustache.

Aujourd’hui, on imaginerait pas une seconde le peuple de France pleurer des merdes et des pourritures tels que Fabius ou Jean-Yves le Drian lors de leur décès (qu’on espère proche et rapide), traitres à la Nation Française et caniches soumis à la puissances américaine qu’ils servent aveuglément contre les intérêts de la Maison de France.

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