Résistance catholique et royale.

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Charles de Bonchamps et son armée de paysans insurgés s’avancent sur Beaupréau afin de libérer la ville de l’occupant républicain, Pays des Mauges, 22 avril 1793.

Quelle dégradante humiliation que de voir la France d’aujourd’hui profanée, avilie et souillée dans cette ignoble fosse à purin à ciel ouvert qu’est leur funeste république de traitres. Vous savez, cette république indigente où la pédale en goguette doit forcément jouir des mêmes « droits » que le guerrier Franc qui étripe virilement du métèques à coups de francisque. On ne pouvait imaginer pire destinée pour la France que de la voir disparaitre lentement dans les abîmes de ce que la clique des untermensch appelle « démocratie ». Un dramatique nivellement par le bas qui finit par répandre massivement dans notre société des clones de DSK et de Laurent Ruquier là où Louis IX nous proposait une alternative crédible au pouvoir du CRIF et de l’inter-LGBT.

Là où jadis la jeunesse de France montait à cheval dès l’âge de 8 berges et maniait le fléau d’armes à 12 piges pour étriller des protestants, le jeune « français » rêve aujourd’hui d’encore plus « d’égalité », de mode, de haute couture, de stylisme, de shopping, ou pire : d’un avenir d’employé de büro du marketing et de la comm’ après avoir gâché 5 années d’existence et plusieurs centaines de milliers de francs dans une école de commerce dans laquelle il n’aura rien appris si ce n’est à ranger ses couilles au fond du placard pour se soumettre docilement au diktat des pires pouvoirs d’argent cosmopolites. Beurk ! Une jeunesse décadente et décérébrée qui, non contente d’accepter de se faire enculer par la banque et les multinationales, revendique, en plus, le droit de sucer des bites crémeuses et d’en prendre des longues dans le cul au nom de l’anti-fascisme et de la « liberté d’expression ».

Où donc est passé l’épée à deux mains du sire Bertrand Du Guesclin ? Où sont partis le courage, l’honneur, la fidélité et la bravoure d’un Bayard ? Où se cache la paire de couilles d’Henri de La Rochejaquelein ? Où donc est la force et la fierté d’un Vercingétorix ? Qu’est-il devenue de la soif de liberté d’une Jeanne d’Arc ? Où sont donc la brutalité et la violence des hussards de Napoléon ? Où sont la gloire et l’éclat de nos étendards estampillés « Montjoie Saint Denis » ? Où sont l’honneur et le patriotisme des Poilus ?

Totalement traitre à l’héritage de nos ancêtres, leur répugnante démocratie cathophobe a tout fait disparaitre… Comme si la Maison de France allait sortir grandie d’un régime d’invertis qui nous impose les manif’ pacifistes, l’égalité homme/femme, la gay-pride, les élections, les meeting de fiottes, Arthur et Drucker, le journalisme de Canal+, la liberté d’expression et la techno parade comme remèdes aux crises profondes que ce même régime nous fait subir par son indigente vilenie et ses trahisons sans cesse renouvelées. Les prétendues « valeurs » de leur démocratie et de leur république sont comme des microbes qui infectent les esprits, des microbes si résistants que seul un passage dans les chambres à gaz du politiquement incorrect permettent d’en venir à bout.

Français, sors la tête de la cuvette des chiottes démocrasseux, certes tu seras ignoblement enduit de « tolérance », « d’égalitarisme » et de « liberté d’expression », toute cette grosse artillerie idéologique nauséabonde et infecte qui entache et pervertis les esprits. Mais ce ne sont que les concepts d’un totalitarisme qui ne dit pas son nom, c’est bien entendu. Rince-toi donc de toutes ces infections pour avancer vers la renaissance nationale. Ensemble, nous pourrons alors prier Dieu afin qu’il nous balance un type providentiel qui nous fera la grâce de balayer la merdasse démocratique dans laquelle nous pataugeons. La France est éternelle, leur république et ses voleurs ne font que passer. Amen !

Manifeste pour en finir avec leur démocratie.

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Monseigneur Henri Delassus (1836-1921). Prêtre catholique, docteur en théologie, chanoine honoraire du diocèse de Cambrai et essayiste antimaçonnique et antimondialiste. Appartenant au courant Contre-révolutionnaire et antilibéral, cet intellectuel fut l’un des premiers à déceler et dénoncer les prémisses de la mondialisation et de l’ébauche d’un projet de gouvernance mondial.

« Un individu recule devant les conséquences dernières de ses erreurs lorsqu’il voit où elles le conduisent. Un peuple livré à lui-même, comme l’est tout peuple soumis à la tyrannie républicaine, ne peut le faire. Ce sont les plus logiques qui se font entendre des foules, surtout lorsque cette logique est d’accord avec les passions et promet à la masse l’entrée en possession des biens qu’elle convoite : ce sont ceux-là que le suffrage universel porte au pouvoir. Et si les premiers arrivés s’épouvantent et n’osent réaliser le programme, ils sont supplantés par d’autres encore, jusqu’à ce que viennent ceux qui mettent résolument la main aux hautes œuvres que les principes commandent. Déjà nous avons vu les opportunistes libéraux balayés par les radicaux ; ceux-ci déménagent, devant les socialistes, et du sein du socialisme s’élèvent les anarchistes, les nihilistes, les athéistes haineux et autres catastrophards de tout poil.

Dans combien de cœur gronde actuellement la haine de Dieu ? Cette haine de Dieu diffusée, injectée dans toutes les couches de la société par la propagande maçonnique. Cette haine de Dieu pousse les masses à se ruer, aussitôt que faire se pourra, sur ce qui reste de l’ordre social ! Et cela par toute l’Europe, et non seulement dans le vieux monde, mais aussi en Amérique et en Océanie ; et non seulement chez les miséreux, mais aussi chez les intellectuels ! Qu’il suffise de nommer Élisée Reclus pour la France, Karl Marx pour l’Allemagne, Bakounine et le prince Krapotkine pour la Russie, Most pour les États-Unis, etc. Tous sont d’accord pour dire que le dogme de la souveraineté du peuple exige : 1° une révolution politique, qui amène au pouvoir les masses populaires par le suffrage universel ; 2° une révolution économique, qui introduira la propriété commune ; 3° une révolution démocratique, qui supprimera les parents et livrera les enfants à leur infecte république.

Quel est l’homme intelligent qui ne soit effrayé des ruines déjà amoncelées en tout ordre de choses, et, en entendant les clameurs des meutes prêtes à se jeter sur ce qui reste de l’ordre social, ne se pose à l’heure actuelle ces terribles questions :

Demain, y aura-t-il encore, entre l’homme et la femme mariage, c’est à dire contrat passé sous le regard de Dieu et sanctionné par lui, engagement sacré et indissoluble? Y aura-t-il encore la famille avec la possibilité de transmettre à ses enfants, non seulement son sang, mais aussi son âme et ses biens ? Demain, que sera la France ? Que deviendra l’Europe ? Réduite à l’état de poussière par leur démocratie, ne sera-t-elle point une proie facile à la franc-maçonnerie internationale et judaïque qui marche à la conquête du monde, et calcule déjà le nombre d’années qu’il lui faudra encore pour arriver à faire de tous les États une république universelle ? »

Extrait de la Conjuration Antichrétienne de Monseigneur Henri Delassus.

Forteresse royale de Chinon

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Leurs « trois châteaux ».

La forteresse royale de Chinon couronne un éperon rocheux qui surplombe la Vienne. En contrebas s’est développé le bourg de Chinon.

La forteresse est structurée en trois parties distinctes : le fort du Coudray, le château du Milieu, qui abritait les logis royaux, et le fort Saint Georges. Ainsi, les rois de France avaient pris pour habitude de surnommer la forteresse de Chinon leurs « trois châteaux ».

C’est dans cette imposante forteresse que Jeanne d’Arc rencontra Charles VII en février 1429 au terme d’une longue chevauchée de 470 kilomètres parcourus en seulement 11 jours.

Après la Guerre de Cent Ans, dépourvue de rôle stratégique et abandonnée au profit de châteaux plus modernes, la forteresse tomba peu à peu en ruines. Elle fut vendue comme bien national sous la révolution.

En 1854, la municipalité de Chinon décida la démolition de la forteresse car les ruines menaçaient de s’effondrer. Il fallut une intervention décisive en haut lieu de Prosper Mérimée pour convaincre les pouvoirs publics de restaurer les ruines de la forteresse de Chinon.

Adélaïde de Savoie (vers 1100 – 1154)

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Adélaïde de Savoie, pieuse et fertile reine de France.

Fille de Humbert II de Savoie et de Gisèle de Bourgogne, Adélaïde de Savoie épousa le bon roi thaumaturge Louis VI le Gros en août 1115. Dotée des qualités morales et chrétiennes qui caractérisaient les illustres reines de France, Adélaïde de Savoie, pieuse devant l’éternel autant que fertile – si il est permis d’utiliser cette expression – donna à Louis VI le Gros pas moins de sept fils et deux filles.

Après le décès de Louis VI le Gros suite à un excès de bonne chère et survenu en 1137, Adélaïde de Savoie se remaria avec le connétable de France Mathieu Ier de Montmorency. De cette union naquit une fille. Plus tard, Adélaïde de Savoie obtint de son mari la permission de se retirer à l’abbaye de Montmartre qu’elle avait elle-même fondée avec son fils Louis, futur Louis VII le Jeune.

Adélaïde de Savoie rendit son âme à Dieu dans cette même abbaye le 18 novembre 1154 et fut inhumée en l’église Saint-Pierre-de-Montmartre.

Église Saint-Eustache

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Dans cet imposant sanctuaire parisien repose en paix le grand Colbert qui y fut inhumé en 1683.

Figure de proue du quartier des Halles, véritable Havre de paix fièrement dressé au milieu de ce quartier pourtant si tumultueux, l’église Saint-Eustache reste étrangement méconnue des parisiens. C’est pourtant l’un des sanctuaire les plus prestigieux de Paris.
Sa construction a démarré il y a environ 5 siècles et a duré plus de 100 ans.

Haute de plus de 33 mètres et longue d’environ 100 mètres, l’église Saint-Eustache, sans clocher, dispose de vitraux remarquables. L’architecture de l’église Saint-Eustache mêle subtilement le gothique avec le style Renaissance. Enfin, L’église Saint-Eustache abrite un gigantesque orgue dont les 8000 tuyaux en font le plus grand orgue de France.

Amen !

Bataille du Mans (13 décembre 1793)

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Henri de la Rochejaquelein à la bataille du Mans, 13 décembre 1793.

Lors de la virée de Galerne, l’armée Catholique et Royale avait échoué dans son entreprise à prendre Granville pour y recevoir de prétendus renforts anglais. L’armée prit donc le chemin du retour car l’essentiel des paysans qui constituaient le gros des troupes voulaient maintenant retourner dans leurs métairies vendéennes.

Arrivés sur les bords de Loire, on prit la décision d’attaquer Angers, mais la ville, bien défendue par les républicains, opposa une sévère résistance et l’armée Catholique et Royale, affaiblie par d’interminables marches et décimée par le froid et la maladie, se montra peu efficace dans ses assauts. En outre, le manque de pièces d’artillerie pour bombarder portes et remparts se faisait cruellement sentir. Angers résista et l’armée Catholique et Royale dut renoncer à traverser la Loire.

En conséquence de quoi, l’armée fit demi-tour en direction du nord et se porta sur le Mans après s’être emparée de La Flèche grâce à l’héroïsme, au courage et à l’intelligence du général Henri de la Rochejaquelein qui mena là un brillantissime coup de main contre les républicains.

L’armée Catholique et Royale était fortement affaiblie. On espérait trouver au Mans du ravitaillement, des munitions, des vivres et des alliés. Ce fut effectivement le cas lorsque la Rochejaquelein et les débris de son armée entrèrent dans la ville sans coup férir le 11 décembre.

Mais le répit fut de courte durée puisque 2 jours plus tard, les républicains attaquèrent Le Mans par les trois routes du sud de la ville. Les bleus (surnom donné aux républicains)  avait concentré d’impressionnantes forces armées avec à leurs têtes le général Marceau et le général Westerman dont la cruauté et la lâcheté ne sont plus à démontrer.

Les combats de rue furent impitoyables et d’une violence inouïe. En bon chef de guerre lucide et clairvoyant, La Rochejaquelein comprit très vite que la bataille était sans issue pour les vendéens. Il s’efforça de mettre quelque ordre dans une retraite qui s’annonçait comme un véritable carnage. Il rassembla les fuyards sur la route de Laval, la seule qui fût encore libre.

L’armée Catholique et Royale trainait avec elle des milliers de blessés, des femmes, des enfants, des prêtres et des vieillards. Toutes ces pauvres âmes sans défense et déjà très affaiblies furent méthodiquement massacrées par les forces républicaines dont la cavalerie harcelait constamment les débris de l’armée en déroute.

Toussaint du Breil de Pontbriand écrivit dans ses mémoires : “Rien ne peut égaler la confusion et le désordre qui régnaient dans la ville, les rues étaient remplies de canons, caissons, voitures, équipages de tout espèce, qui encombraient l’armée. Une multitude de femmes et d’enfants cherchaient leurs parents et interrogeaient des gens qui ne leur répondaient qu’en les interrogeant eux-mêmes. On ne pouvait même réussir à se faire indiquer la route de Laval. Les hommes, les chevaux morts, remplissaient les rues, et on ne marchait que sur des cadavres, les cris des blessés, placés sur des voitures ou dans les maisons, comblaient la mesure de cette scène d’horreur.”

Les vendéens parvinrent à aligner 14 canons afin de couvrir la retraite de l’armée. Mais des milliers de vendéens, pour la plupart non-combattants, restèrent bloqués dans la ville. Quelques valeureux soldats vendéens formaient encore dans la ville des îlots de résistance qui parvinrent à tenir héroïquement jusqu’au point du jour.

La bataille tourna ensuite au massacre méthodique. Tous les blessés, les femmes et les enfants qui avaient trouvé refuge dans les maisons en furent délogés et impitoyablement massacrés par les républicains. Le général Kléber, arrivé en renfort sur les lieux à la fin de la bataille, écrivit dans ses mémoires : “On ne saurait se figurer l’horrible carnage qui se fit ce jour-là, sans parler du grand nombre de prisonniers de tout sexe, de tout âge et de tout état qui tombèrent en notre pouvoir.”

Pendant ce temps, Westermann avait rassemblé des hussards et se lança à la poursuite des fuyards sur la route de Laval. Là encore, tous les trainards qui furent rencontrés par les cavaliers républicains furent systématiquement massacrés. Cependant, le gros de l’armée Catholique et Royale parvint à trouver refuge dans Laval. Les républicains, arrivés non loin des faubourgs de Laval, n’osèrent entrer dans la ville et firent demi-tour.

D’après les divers témoignages sur la bataille du Mans, on estime aujourd’hui entre 10 000 et 20 000 le nombre de vendéens qui trouvèrent la mort dans les combats et les massacres.

En 2009, plusieurs charniers issus de la bataille du Mans furent mis à jour lors de la construction d’un parking souterrain sur la place des Jacobins qui porte décidément trop bien son nom.

Il est aujourd’hui prouvé que tout ces odieux massacres, lâches et ignobles, contre le petit peuple de France ont été ordonnés de façon très officielle par les conventionnels républicains du Comité de Salut Public. Soit une clique de traitres illégitimes, usurpateurs et maçonnisés des pieds à la tête en passant par le tablier et la truelle. C’est cette république rance, moisie, nauséabonde et haineuse qu’il faut combattre et détruire. C’est notre France Éternelle qu’il faut chérir et défendre. Nous rendrons toujours hommage au Peuple Catholique de France victime de la barbarie totalitaire égalitariste et laïciste de leur ignoble république de voleurs.

Si le Roi partage les libertés là où la république les confisque par du barbouillage de lois permanent, si le Roi permet à la France de s’accomplir là où la république la nivelle par le bas dans tous les domaines, si le Roi muselle les pouvoirs d’argent mondialisés là où la république laisse proliférer cette vermine nuisible de la finance transnationale, alors pour que vive la France, vive le Roi, à bas leur république.

Amazone

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Leïla, princesse aux yeux de braise.

Dans une nuit d’encre étoilée, parmi les dunes de sable fin qui forment et déforment ce désert s’étendant à perte de vue et dont l’aridité et la chaleur ont toujours angoissé les plus intrépides roumis (si il est permis d’utiliser cette expression), Mouammar avait garé son dromadaire non loin d’une tente à côté de laquelle un jeune couple de berbères s’embrassait.

Curieux, le jeune nedjdi s’avança discrètement camouflé dans l’obscurité de la nuit par la djellaba de couleur sombre dont il s’était affublé. Méfiant, il profita d’un blatèrement soudain pour dégainer discrètement son cimeterre. Mais surpris par le cri du dromadaire, les deux amants interrompirent leurs embrassades et le jeune homme, en tournant la tête, reconnut instantanément la silhouette de Mouammar qui s’avançait vers lui, l’air déterminé et brandissant son cimeterre.

Alors le jeune céladon, pris de panique, s’enfuit à pleines babouches à travers le désert. Nul ne sut ce qu’il devint et tandis qu’il fuyait dans les dunes, Mouammar, toute tente dressée, s’avança vers la douce et tendre Leïla, princesse aux yeux de braise qui ne se donne qu’une fois. Les deux amoureux pénétrèrent dans la tente. Ils y passèrent la nuit. Le lendemain, au lever du soleil, Mouammar et son poireau enfin dégorgé reprirent sereinement leur route à travers le désert.

Guerriers Sarrasins

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Chroniques des temps Mérovingiens. L’émir Abd el Rahman en tenue de combat (au centre) secondé par deux guerriers. Il fut tué au combat lors de la bataille de Poitiers en 732.

Sarrasin. C’est par ce terme que, durant l’époque médiévale en Europe, on désignait les peuplades de confession musulmane. En effet, en français, le terme « musulman » n’apparait pour la première fois qu’en 1551 et le terme « Islam » en 1697. On utilisait aussi parfois les termes « Mahométans », « Arabes », « Ismaélites », « Agarènes », ou encore « Maures » qui, lui, renvoie aux Berbères de l’Afrique du Nord après la conquête musulmane.

Le terme sarrasin proviendrait du grec Sarakênos lui-même issu de l’arabe Sharqiyyïn qui signifie « de l’Est » et qui était peut-être l’appellation d’une tribu d’Arabes du II ème siècle à l’époque de Ptolémée.

À l’époque où l’Afrique du Nord était sous domination Romaine, on désignait les Berbères par l’appellation « Maures », terme d’origine phénicienne et qui donna à l’Afrique du Nord son nom de l’époque : Maurétanie (pays des Maures).

Lorsque l’Afrique du Nord passa sous domination musulmane, les Arabes utilisèrent, pour désigner les habitants, le terme Romain « Barbari » qui par la suite devint définitivement le terme Berbères.

Les Sarrasins (qui étaient donc en réalité des Maures) firent irruption dans le monde occidental lors de l’invasion de l’Espagne au VIII ème siècle (711). Les incursions sarrasines consistaient en des raids particulièrement cruels et violents qu’on appelait des « razzias ». Prédations, viols, pillages et réduction des Chrétiens à l’esclavage étaient des pratiques courantes et largement répandues lors de ces razzias sarrasines dévastatrices.

L’avancée des Sarrasins semblait irrésistible et il fallut attendre 732 pour voir le réveil occidental incarné par Charles Martel alors Maire du Palais. Ce dernier stoppa l’incursion sarrasine près de Poitiers lors d’une bataille au cours de laquelle les Sarrasins furent défaits et contraints de rebrousser chemin.

Néanmoins, de nombreux foyers et colonies sarrasines subsistèrent dans le Midi et notamment en Provence. Là, il fallut attendre 973 et la bataille de Tourtour, remportée par Guillaume Ier de Provence dit « le Libérateur », pour voir le départ définitif des Sarrasins.