Blanchisseuses

 

blanchisseuses
Blanchisseuses sur les quais de Seine. Paris, vers 1860.

 

« Onze heures sonnaient. La moitié des laveuses, assises d’une jambe au bord de leurs baquets, avec un litron de vin débouché à leurs pieds, mangeaient des saucisses dans des morceaux de pains fendus. Seules, les ménagères venues là pour laver leurs petits paquets de linge, se hâtaient, en regardant l’œil-de-bœuf accroché au dessus du bureau. Quelques coups de battoir partaient encore, espacés, au milieu des rires adoucis et des conversations qui s’empâtaient dans un bruit glouton de mâchoires. »

Extrait de L’Assommoir d’Emile Zola.

Anciennes carrières de calcaire de Paris

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A la lueur de la bougie, quelque part dans les profondeurs du Paris souterrain.

Depuis l’antiquité et jusqu’au XII ème siècle, l’exploitation à ciel ouvert des bancs de roche les plus accessibles va se poursuivre en suivant ces couches superficielles et en s’enfonçant peu à peu, plus profondément. Dès que les masses de terre à dégager pour accéder au gisement vont devenir trop importantes, une nouvelle technique verra le jour : l’exploitation souterraine de la pierre. Dans ces grandes fosses, l’Homme va commencer à creuser des galeries dans lesquelles on accède par de gigantesques entrées : les bouches de cavage. Au terme de l’évolution de cette technique, les blocs de pierre sont retirés par couche en utilisant au mieux les fissures naturelles verticales. Celles-ci sont agrandies de chaque côté à l’aide de lances, de pics et de coins permettant de délimiter la largeur du bloc qui va être extrait : c’est la technique du défermage. De la même manière, on utilise au mieux les strates horizontales de pierre plus ou moins dures pour détacher le bloc du banc de calcaire. La fine couche extrêmement tendre appelée le souchet se creuse facilement et tirera son nom de cette technique : le souchevage.

Laboureur

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Charrue après les bœufs. Bas Poitou, vers 1790.

“…Tous les pays dont je viens de parler, renfermés dans l’enceinte que je trace, formaient donc par leur masse ce que l’on nommait improprement mais communément la Vendée, en parlant de cette guerre.

Tout ce qui se trouve en bas Poitou et dans l’Anjou est appelé en majeur partie : Bocage, et en effet est très fourré, principalement ce qui est dans la première de ces provinces.

Le Loroux est non loin des bords de la Loire, en Bretagne, et sur les confins de l’Anjou. Il est également très couvert, mais ce qui avoisine la rivière l’est un peu moins.

Le Bocage et le Loroux sont très fertiles et abondants en toutes choses nécessaires à la vie ; ce qui était sans doute une des causes de leur immense population, laquelle a moins été diminuée par la guerre que par les exactions et les massacres commis sous le commandement criminel du républicain Turreau.

Tout ce qui approchait la mer, et commandé par Charette et autres divisionnaires, tous égaux entre eux, formait ce que nous appelions dans ce temps : l’armée du Pays bas ; ce pays est pauvre, n’étant en beaucoup d’endroits que des Landes. Les terrains qui sont cultivés présentent un fourré bien utile à la guerre de partisans, mais infiniment moins propice que dans la partie de la Vendée dite le Bocage, sur laquelle cependant ces terrains ont un avantage, en ce que chaque champ se trouve séparé d’un autre par un fossé, et que la jetée est si haute, qu’elle forme une espèce de chemin couvert.”

Extrait des mémoires de Bertrand poirier de Beauvais. Commandant général de l’artillerie des armées de la Vendée.

Soutien à la Paysannerie Française

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Cochon qui pue et qui se roule dans sa merde pour faire des bons sau-sifflards que même Cyril Hanouna et Benyamin Netanyahou ils veulent pas en manger. Le cochon fait « groïk groïk ! »

La Paysannerie Française c’est ce truc qui a fait qu’au fil des siècles, la France est devenu le plus beau pays du monde et accessoirement aussi celui où l’on bouffe et où l’on boit le mieux. C’est grâce à la sueur virile et pluri-séculaire de la paysannerie française qu’aujourd’hui des millions de touristes sino-japono-germano-néerlo-anglo-saxons bien sales, bien cheap, bien fiottes et bien cons viennent dégueulasser la terre de nos ancêtres avec le soutien des chiennes et des pédales des divers ministères de chiottes qui constituent la raie-publique de cette sale pute qu’ils appellent « Marianne ».

La Paysannerie Française c’est ce solide groupe d’authentiques français, catholiques, blancs et hétérosexuels qui depuis des siècles, à travers une fidélité indéfectible à Dieu et au roi, s’est fait chier la bite pour concevoir les meilleures gnôles, les meilleurs clacosses, les meilleurs pinards, les plus beaux paysages et les meilleurs sifflards du monde. Toute cette gastronomie qui sent fort la sueur, le courage et la testostérone soit tout l’inverse des burgers, des chewing-gum, des sodas et toutes cette merde infamante imposée par la pire clique de fils de pute qui ait envahi la France depuis le baptême de Clovis et dont nous ne sommes malheureusement toujours pas débarrassés.

La Paysannerie Française c’est des types graveleux, velus, qui rotent au pinard et qui pètent aux fayots. C’est ces gros bonhommes en bottes qui portent virilement une salopette trouée et un béret sur la tête parce que The Koople et Zadig & Voltaire c’est pour les fiottes et les tarlouzes. Le paysan français, il petit-déjeune au calva, fume des Gauloise sans filtre qui noircissent les dents, il boit du pinard et mange des kilos de fromage tous les jours parce que la sécu et le ministère de la santé c’est quand même très pédé.

La Paysannerie Française, c’est elle qui nous a transmis les cuisses de grenouilles, le cassoulet qui fait prouter, les tripoux, les rognons de porc, l’andouillette qui pue la merde, la vinasse et les gnôles, les escargots qui molardent, La langue de truie et les gencives de veaux, la tête de bœuf, les pieds de gros porcs, les museaux plein de morve ou encore les intestins à merde à la mode de Caen. Plus ça schlingue plus on s’en régale bordel de merde et c’est pour ça que les autres peuples inférieurs nous regardent de très bas en nous admirant.
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Vache qui pisse du lait bien gras pour faire des fromages qui puent que même les chinois ils veulent pas en manger. La vache fait « meuuuuuuuuuh ! »

La Paysannerie Française est une communauté d’hommes viriles solidaires et organisés et c’est précisément la raison pour laquelle l’oligarchie nauséeuse de Bruxelles veut sa peau, de concert avec leurs alliés excrémenteux de la grande distribution.

Déjà en 14-18, la république de l’insupportable maçon Clémenceau avait organisé de toute pièce le suicide de la Paysannerie Catholique Française en l’envoyant massivement se faire crever la paillasse loin de chez elle, dans des tranchées pleines de boue et de vermines pendant que les parasites cosmopolites de tout poil se goinfraient et s’enrichissaient scandaleusement loin des combats.

Aujourd’hui les choses ne s’arrangent pas, les pires ennemis de la France, de Wall Street à Bruxelles en passant par l’Élysée gay, ont écorché la Nation toute vive en lui confisquant ses frontières, en y agitant tous les 5 ans une nouvelle pédale démocrate et cosmopolite et en nous faisant croire que celle-ci nous « dirige ».

Et puis il y a aussi cette hideuse et abjecte grande distribution. Celle-là même qui ruine nos centres-villes, défigure nos campagnes et organise la mort lente de notre prestigieux patrimoine culturel et gastronomique. En fait, il s’agit bien là d’une clique de merdeux à tendance fosse à chiasse liquide. Sous couvert de « lutter pour le pouvoir d’achat » ces faces d’étrons truffés escroquent librement et à ciel ouvert honnêtes consommateurs et petits producteurs avec la bénédiction des traitres, des putes et des salopes qui croupissent dans les ministères et les gouvernements tels des asticots dans un fromage pourri. C’est aussi ça la démocratie : le régime où les traitres et les pédés s’épanouissent sur le cadavre d’une grande civilisation qu’ils s’emploient à détruire à tous les niveaux pour préparer le règne tyrannique de la banque et de la finance cosmopolite.

La solidarité avec les merdes c’est le cancer de la France ! L’épine dans le pied du colosse endormi qui peux pas lever son cul pour autre chose que pour le tendre aux amerloques et aux banques !
Où sont planquées les francisques mérovingiennes ? Où sont les hurlements virils des tribus franques ? Où sont les fléaux d’armes ?  Où sont les charges héroïques de Dunois et de Poton de Xaintrailles ? Où sont passés dragonnades, pogroms et autres massacres à la hache ? Où sont les paires de couilles de Bonchamps et de La Rochejaquelein ? Putain mais le XXI ème siècle est tellement sodomite et pédé que c’est à se demander par quel miracle il se fait encore des enfants ? Où sont les courageux combattants de l’OAS ? Où sont passés l’honneur et la dignité du Maréchal ? Où sont passées la piété d’un Saint Louis et la bravoure d’un Philippe Auguste ?
Vas-tu encore te lever à 15 h de l’après-midi et rater ton rendez-vous pour aller toucher ton RSA chez Paul Amploy ?
Vas-tu encore faire la queue pendant 125 heures devant l’Apple Store pour t’acheter un iPad d’homosexuel ?
Vas-tu encore aller veauter pour Sarköllande ?

Nuit du 4 août 1789 : abolition des libertés en France.

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Paysan français et sa faux. D’après une huile sur toile de Léon-Augustin Lhermitte (1882) conservée au Musée d’Orsay.

“La Révolution aura fait reculer la législation sociale de trois quarts de siècle. On représente les privilèges de l’Ancien Régime comme les privilèges des nobles qui ne payaient pas l’impôt. Mais savez vous ce qui a été aboli dans la nuit du 4 août 1789 ? Ce qu’il restait des privilèges des nobles seulement ? Non, tous les privilèges : ceux de certaines villes, ceux de certains métiers, de certaines corporations etc., et il y en avait une multitude, qui dépassaient de très loin le seul cadre des individus appartenant au Second Ordre. Or deux cents ans plus tard, il est remarquable de constater que les privilèges sont revenus partout. (…) Privilège, oui. Toute société a ses privilèges nécessaires, je ne le conteste pas, sauf quand ce sont seulement des avantages injustifiés comme en République. Mais au moins,  qu’on cesse de nous parler des privilèges de l’ancien Régime…»

Extrait du livre d’Yves-Marie Adeline : « Le royalisme en questions »

En 1789, c’est tout le peuple de France qui, sur le plan économique, perd ses libertés élémentaires.

Les paysans d’abord, et les plus pauvres. Cette Révolution est faite pour les propriétaires individuels, à l’encontre des droits collectifs du monde rural. La propriété est un « droit sacré » dont on veut « le maintien éternel ». Les révolutionnaires y tiennent d’autant plus que les biens nationaux sont vendus contre assignats, et qu’ils ne trouveraient pas acquéreurs si les titres de propriété en étaient contestés. Cambon souligne d’ailleurs : « Nos assignats ne seraient rien sans le respect des propriétés. »

À l’Assemblée, le Normand Thouret s’est fait l’interprète de la nouvelle conception : « Il faut des propriétaires réels. Les communautés ne sont que des propriétaires factices. »  Traduction : l’Église, qui est une propriétaire collective, sera dépossédée, son Clergé sera persécuté et ses biens seront vendus par la nation contre assignats.

Autre traduction, qui abolit les vieux droits d’usage : il n’est plus permis aux vieillards, aux veuves, aux enfants, aux malades, aux indigents, de glaner les épis après la moisson, de profiter des regains, de recueillir la paille pour en faire des litières, de grappiller les raisins après la vendange, de râteler les herbes après la fenaison; tout ce qu’ont laissé sur place les moissonneurs, les vendangeurs ou les faneurs, selon la loi biblique et l’usage féodal. Il n’est plus permis aux troupeaux d’avoir libre accès aux chaumes, aux guérets, aux jachères : la Révolution prétend interdire la « vaine pâture », qui, étendue par le « droit de parcours », permettait de passer d’une paroisse à l’autre. Elle donne aux propriétaires le droit d’enclore leurs champs (loi du 6 octobre 1791). Elle édicte le partage des biens communaux, avec répartition par tirage au sort (loi du 10 juin 1793). Mais les traditions seront les plus fortes : elles maintiendront longtemps la vaine pâture et le droit de parcours fondés sur un usage immémorial. Le partage des communaux doit être rendu facultatif, puis, sous le Consulat, totalement arrêté.

Comme les paysans, les salariés de l’industrie et du commerce sont atteints par l’idéologie révolutionnaire, hostiles à toute forme de pouvoir ou d’organisation qui pourrait s’interposer entre l’État et l’individu. Avant la Révolution, tandis que les confréries groupaient maîtres et compagnons, les compagnonnages rassemblaient, en fait ou en droit, et surtout dans les métiers nouveaux, qui étaient des métiers libres, les seuls compagnons face aux maîtres. Ces compagnonnages devenaient des organisations de solidarité, mais aussi souvent de protection ouvrière.

La Révolution y met bon ordre. Après avoir aboli le système corporatif, elle supprime les compagnonnages, en interdisant aux citoyens d’une même profession, ouvriers et maîtres, de « nommer des présidents, secrétaires ou syndics, de tenir des registres, de prendre des arrêtés, ou délibérations, de former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs ». Prohiber la nomination de « syndics », c’est prohiber les syndicats, c’est refuser toute coalition de salariés.

Le Constituant qui se fait le promoteur de cette loi s’appelle Isaac Le Chapelier, un juif né à Rennes en 1754 et initié très tôt à la franc-maçonnerie. Élu de la sénéchaussée de Rennes, il a présidé l’Assemblée lors de la nuit du 4 août. Il a contribué à poser le principe de « l’égalité » dans les successions. Il a rédigé le décret qui abolit la noblesse et les titres féodaux. Cette fois, il exclut toute tentative d’union des travailleurs face à l’entrepreneur, il écarte toute menace de grève. La loi Le Chapelier, du 14 juin 1791, met fin à ce qui pouvait subsister de libertés ouvrières : « Si des citoyens attachés aux mêmes professions, arts et métiers faisaient entre eux des conventions…, lesdites conventions sont déclarées attentatoires à la liberté, et de nul effet… Tout attroupements composés d’artisans, ouvriers, compagnons, journaliers, ou excités par eux contre le libre exercice de l’industrie et du travail sont tenus pour séditieux. »

Comme l’avait si subtilement et si intelligemment analysé Joseph de Maistre : « les scélérats même qui paraissent conduire la révolution, n’y entrent que comme simple instrument ; et dès lors qu’ils ont la prétention de la dominer, ils tombent ignoblement. La révolution mène les hommes plus que les hommes ne la mènent. » Conformément à cette analyse pertinente, Le Chapelier est guillotiné en 1794, mais malheureusement son travail de sape subsiste : le Code civil ignore la législation du travail. Le Consulat parachève l’asservissement des salariés en exerçant sur eux un contrôle de police, avec le livret ouvrier, où sont consignés les embauches et les licenciements, voire les appréciations, élogieuses ou sévères, de l’employeur, ainsi que les sommes dont le salarié peut être débiteur. Le livret doit être visé par le commissaire de police à chaque changement de place. Ce système ne tombera en désuétude que sous la Restauration.

Les compagnonnages renaîtront seulement dans la clandestinité. Le droit de grève ne sera reconnu que sous le second Empire, et la liberté syndicale que sous la troisième République : la Révolution aura fait reculer la législation sociale de trois quarts de siècle.

En regard des libertés conquises, souvent éphémères, il y a les libertés perdues, parfois pour longtemps. Celles-ci sont, dans l’ordre politique, les franchises locales, et dans l’ordre économique, les libertés paysannes et ouvrières.

À l’échelle locale, sombrent les privilèges obtenus au fil des siècles par les provinces, les villes et les « communautés d’habitants ». Parmi d’autres cas significatifs, celui de la Bretagne est le plus douloureux. Depuis que le roi de France avait épousé la duchesse Anne, l’ancien royaume breton gardait ses propres États, qui votaient les impôts courants et pouvaient refuser de nouvelles taxes, ainsi que son parlement, qui était cour souveraine et n’hésitait pas à entrer en rébellion contre le pouvoir royal.

Charles VIII avait reconnu au duché pleine liberté fiscale; Louis XII avait signé la convention qui promettait de respecter « les libertés, franchises, usages et coutumes du pays ». L’Acte d’union de 1532, renouvelant ce serment, posait en principe que les droits et privilèges de la Bretagne étaient inviolables. De fait, la Bretagne ignorait la gabelle, comme aussi bien l’Artois, la Flandre, le Hainaut, la Navarre, le Béarn… Et le jour où Louis XV ordonnait d’arrêter un noble breton, dont l’ivresse faisait scandale, son lieutenant général devait présenter des excuses.

La Révolution met fin à cette autonomie. Oubliés, les serments ! La charte inviolable de la Bretagne est violée sans façons. Morcelée, la Bretagne ! Les Chouans auront beau faire, elle ne sera plus que Finistère, Côtes-du-Nord, Ille-et-Vilaine, Morbihan et Loire-Inférieure. Elle paiera les impôts communs à tous les Français.

De même, la Franche-Comté cesse d’être « franche ». Pourtant, en 1668, quand la province avait été rattachée au royaume, Louis XIV s’était engagé sans équivoque : « Sa Majesté promet et jure sur les Saints Evangiles qu’Elle et ses augustes successeurs tiendront et maintiendront loyalement leurs privilèges, franchises et libertés, anciennes possessions, usages, coutumes et ordonnances… » Il faut croire que le nouveau régime ne compte pas parmi les « augustes successeurs ».

Autre exemple de déchéance locale : la Corse rentre dans le rang. Ultime acquisition du royaume, elle était devenue une province d’État, pouvant disposer d’une assemblée propre, qui associait les représentants de la noblesse, du clergé et du Tiers aux tâches du gouvernement ; elle conservait à l’échelon paroissial la vieille institution des podestats et des pères du Commun, qui étaient à la fois les magistrats et les juges municipaux. Elle jouissait d’un régime fiscal distinct de celui du royaume, avec des paiements en nature plus souvent qu’en espèces ; elle gardait le libre usage de sa langue, et un régime douanier à sa mesure. Gouverneurs et intendants lui laissaient toute possibilité de maintenir ses particularités et ses traditions, sans chercher à l’aligner sur les décisions de Versailles.

À l’inverse, la Révolution devait lui confisquer ses libertés individuelles en prétendant lui apporter la « Liberté ». La Constituante incorpore l’île de Corse « à l’Empire français ». Ses habitants « doivent être régis par la même constitution que les autres Français » : ce qui revient à leur imposer le droit commun, dans l’ordre politique, administratif, judiciaire, fiscal, militaire ou religieux. « Nos chaînes sont à jamais brisées », proclament dans l’île les partisans de la Révolution, à l’heure où précisément elle est enchaînée au destin français. Les Corses n’acquièrent que la liberté de payer les impôts de tous les citoyens (et il faudra Napoléon pour leur rendre quelques privilèges sur ce terrain). Ils auront droit à deux départements (que Napoléon réduira à un seul, pour des raisons d’économie). Ils devront subir les assignats, les persécutions, la conscription. Et leurs enfants, dans les écoles, ne devront plus parler que la langue de Paris.

Ainsi pourrait-on passer en revue, du Languedoc à la Bourgogne, de l’Alsace à la Saintonge, l’uniformisation des provinces françaises, désormais départementalisées et condamnées à la dictature du pouvoir central.

René Sédillot, « Le coût de la Révolution française ».

Charpentier

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Joseph, père de Jésus de Nazareth, était charpentier.

Parmi les nombreux métiers du bâtiment, charpentier est le plus ancestral de tous. À l’époque du Néolithique, les hommes préhistoriques quittèrent progressivement les grottes et les cavernes souterraines qui leur servaient d’habitat. Ils attachèrent une hache de pierre à un manche de bois à l’aide d’une lanière de cuir pour débiter le bois afin d’édifier les premières charpentes. Ce fut alors les débuts de l’ère de la sédentarisation et de l’enracinement par la maison, l’élevage et l’agriculture. Si avec le temps, les outils et les techniques évoluèrent beaucoup, la noblesse du travail du bois, elle, restera à jamais inchangée.

La vieille Putain de la rue Rambuteau

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La vieille putain de la rue Rambuteau, elle est enrouée par le foutre en grumeau.

La vieille putain de la rue Rambuteau
Baise au cul baise au con
Tire la roupette
Elle a les seins qui traînent sur ses croquenots
Baise au cul  baise au con tire le grelot
Son trou qui pue s’en va tout en lambeaux
Baise au cul  baise au con  tire la roupette
Y a tellement eu de pine au bas d’son dos
Baise au cul  baise au con  tire le grelot

Baise au cul  Lulu
Baise au con  Léon
Tire la roupette
Baise au cul  Lulu
Baise au con  Léon
Tire les roustons

Dans sa goulotte usée jusqu’au boyau
Baise au cul baise au con
Tire la roupette
Les morpions flottent avec les spermatos
Baise au cul  baise au con tire le grelot
Son œil de verre  elle l’enlève quand il faut
Baise au cul  baise au con
Tire la roupette
Pour qu’à travers  on lui bourre le cerveau
Baise au cul  baise au con tire le grelot

Baise au cul  Lulu
Baise au con  Léon
Tire la roupette
Baise au cul  Lulu
Baise au con  Léon
Tire les roustons

Elle a taillé tant de pipes aux badauds
Baise au cul  baise au con
Tire la roupette
Qu’elle est enrouée par le foutre en grumeaux
Baise au cul  baise au con tire le grelot
Tous les docteurs  quand elle vient à l’hosto
Baise au cul  baise au con
Tire la roupette
Rien qu’à l’odeur ils attrapent la blénno
Baise au cul  baise au con tire le grelot

Baise au cul  Lulu
Baise au con  Léon
Tire la roupette
Baise au cul  Lulu
Baise au con  Léon
Tire les roustons

Plutôt que de se taper ce trumeau
Baise au cul  baise au con
Tire la roupette
Il vaut bien mieux se branler en solo
Baise au cul  baise au con tire le grelot

Baise au cul  Lulu
Baise au con  Léon
Tire la roupette
Baise au cul  Lulu
Baise au con  Léon
Tire les roustons
Baise au cul  Lulu
Baise au con  Léon
Tire la roupette
Baise au cul  Lulu
Baise au con  Léon
Tire les roustons

La Putain de la rue Rambuteau des Crévaindieu

Marchand de ferraille

marchand de clés
marchand de ferraille. Paris, vers 1670.

Le marchand de ferraille arpentait les rues de la ville, son bardas sur l’épaule. C’est à la criée qu’il revendait divers objets métalliques (clés, grilles, plaques, clous…) pour des sommes extrêmement modiques. Rien n’était perdu, tout était réutilisé. Le marchand de ferraille ne courait pas après le profit, il gagnait juste sa vie par un peu de travail honnête et pour le bon fonctionnement des choses de la vie.

Marchand de chapeaux

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« Qui n’a pas son chapeau ?! » Paris, vers 1810.

Petit métier d’antan, le marchand de chapeaux était un marchand de type ambulant qui vendaient, dans les rues, des couvre-chef à la criée. Les affaires étaient florissantes car rares étaient les individus qui sortaient tête nue pour vaquer à leurs activités.

 

Potier gaulois (vers 80 av. J.C.)

potier
De la terre cuite poreuse. Pays Arverne, vers 80 av. J.C.

Le métier de potier est ancestral. En effet l’invention de la poterie date de la Préhistoire. Les plus anciens témoignages nous viennent de Chine, vers 20 000 av. J.C.

L’apparition de la poterie est intimement liée à la sédentarisation des populations et au besoin croissant de récipients destinés à la conservation des récoltes ou à la cuisson des aliments.

C’est avec de la terre cuite poreuse que l’homme réalisait des vases et récipients à usage essentiellement domestique ou culinaire.