Falaises de Normandie

Falaise de Normandie
Joyau de la Normandie

“Vos bonshommes entendent parler de la falaise de Bénouville à 3/4 de lieue d’Étretat, mais on leur dit que la descente est très fatigante et on leur indique à 1 kilomètre plus loin la petite vallée de Vaucotte. Étroit vallon couvert d’ajoncs qui mène à la mer par une descente un peu rapide à la fin mais sans danger et très praticable – on marche vers Étretat au pied d’une falaise absolument droite et souvent menaçante – plusieurs sources au pied – entre autres la Fontaine des Mousses.” Extrait d’une lettre de Maupassant à Flaubert datée du 6 novembre 1877 dans laquelle Maupassant donne des indications sur le village de Bénouville, à 4 km d’Etretat, car Flaubert, dans son Bouvard et Pécuchet, avait l’intention de raconter une excursion dans les valleuses normandes.

L’américain (le vrai)

L'américain (le vrai)
Cochise, chef Apache des Chiricahuas (1812 – 1874).

“Ceci est un bien long voyage. Là-bas, les mouches dévorent les yeux des chevaux. De mauvais esprits hantent ces lieux. Je veux rester dans nos montagnes, là où leurs eaux m’ont si souvent désaltéré. Je ne veux pas quitter mon pays.” Réponse faite par Cochise aux putridités anglo-saxonnes qui déportèrent son peuple dans la réserve de Tularosa au Nouveau Mexique.

Ecureuil roux

Ecureuil
Sciurus vulgaris

Le pelage de l’écureuil s’épaissit et s’allonge en hiver, ce qui rend les « pinceaux » des oreilles plus visibles. Sa couleur varie du roux clair au brun-noir selon les saisons, le ventre est blanc. Une longue queue en panache lui sert de balancier et de gouvernail lorsqu’il grimpe ou bondit dans les arbres, mais aussi de signal optique en période d’accouplement ou pour exprimer certaines émotions.

Louis XIII dit le juste (1601 – 1643)

Louis XIII dit le juste
Louis XIII en armure victorieux au siège de la Rochelle (1628).

Après quinze mois de siège, La Rochelle réduite à la famine se rend à son roi Louis XIII et à son ministre Richelieu. Cette place de sûreté accordée aux protestants paie cher la révolte des réformés. Ses fortifications sont rasées, ses franchises municipales supprimées et le culte catholique y est rétabli. Par la suite, Louis XIII et Richelieu s’attellent à un autre projet : créer une nouvelle institution de quarante membres élus à vie, capables de donner à la langue française des règles précises pour qu’elle puisse se substituer au latin. C’est l’Académie Française. Sa première tâche sera de rédiger un dictionnaire. Mais quelques siècles plus tard, avec l’avènement de la république, le nivo de métrise 2 l’ortografe n’aura de cesse de decendre sous l’impulsion d’1 institution républiquène crasse apelé édukation nationale et dont les prof, bien con et avec injonctions de l’état, travaille kotidiennement, sous couvert « d’égalité » et « d’enseignement pour tous », à l’abrutissement généralisé des masse. Kikou 😉 LoL ^_^

Cathédrale Notre-Dame de Reims

Cathédrale de Reims
Joyau de la Champagne.

Le prestige de la Sainte-Ampoule et la puissance politique des archevêques de Reims aboutirent à partir d’Henri Ier (1027) à fixer définitivement le lieu du sacre à Reims. A quelques rares exceptions près, tous les rois de France capétiens se sont fait sacrer dans la cité rémoise. Lorsque Louis IX se fait couronner en 1226, la cathédrale telle qu’on la connaît aujourd’hui est encore en construction. Le sacre de Charles VII en 1429 revêt une importance toute particulière, en cela qu’il inverse le cours de la Guerre de Cent ans grâce à la ténacité de Jeanne d’Arc dont une statue trône dans la cathédrale. La cathédrale glorifie la royauté. Sur la façade, au centre de la galerie des rois composée de 56 statues d’une hauteur de 4,5 mètres, Clovis trône entouré de sa femme Clotilde et de Rémi.

Comte Spadassin

Comte Spadassin
Portrait du Comte Spadassin.

« Les fouaces destrousses, comparurent devant Picrochole le duc de Menuail, comte Spadassin et capitaine Merdaille, et lut dirent : Cyre, aujourd’huy nous vous rendons plus heureux, plus chevalereux prince qui oncques feut depuis de Alexandre Macedo. Couvrez, couvrez vous dist Picrochole. Grand mervy, dirent ilz, cyre nous sommes a nostre debvoir. Le moyen est tel. Vous laisserez icy quelque capitaine en guarnison, avec petite bande de gens, pour guarder la place, laquelle vous semble assez forte, tant par nature, que par les remparts faictz a vostre invention. Vostre armée partirez en deux, comme trop mieulx l’entendez. L’une partie ira ruer sus ce Grandgousier, et ses gens. Par ycelle sera de prime abordee facillement desconfict. La recouvrerez argent a tas. car le villain en ha du content. » La vie de Gargantua et de Pantagruel, Rabelais.

Le Colonel Chabert – Bataille d’Eylau (8 février 1807)

Le Colonel Chabert
Le Colonel Chabert et le maréchal Murat emmène l’une des plus grosses charges de cavalerie de l’histoire militaire (12000 hommes et chevaux) lors de la bataille d’Eylau.

« Monsieur, dit le défunt, peut-être savez-vous que je commandais un régiment de cavalerie à Eylau. J’ai été pour beaucoup dans le succès de la célèbre charge que fit Murat, et qui décida le gain de la bataille. Malheureusement pour moi, ma mort est un fait historique consigné dans les Victoires et Conquêtes, où elle est rapportée en détail. Nous fendîmes en deux les trois lignes russes, qui, s’étant aussitôt reformées, nous obligèrent à les retraverser en sens contraire. Au moment où nous revenions vers l’Empereur, après avoir dispersé les Russes, je rencontrai un gros de cavalerie ennemie. Je me précipitai sur ces entêtés-là. Deux officiers russes, deux vrais géants, m’attaquèrent à la fois. L’un d’eux m’appliqua sur la tête un coup de sabre qui fendit tout jusqu’à un bonnet de soie noire que j’avais sur la tête, et m’ouvrit profondément le crâne. Je tombai de cheval. Murat vint à mon secours, il me passa sur le corps, lui et tout son monde, quinze cents hommes, excusez du peu ! Ma mort fut annoncée à l’Empereur, qui, par prudence (il m’aimait un peu, le patron ! ), voulut savoir s’il n’y aurait pas quelque chance de sauver l’homme auquel il était redevable de cette vigoureuse attaque. Il envoya, pour me reconnaître et me rapporter aux ambulances, deux chirurgiens en leur disant, peut-être trop négligemment, car il avait de l’ouvrage : Allez donc voir si, par hasard, mon pauvre Chabert vit encore ? Ces sacrés carabins, qui venaient de me voir foulé aux pieds par les chevaux de deux régiments, se dispensèrent sans doute de me tâter le pouls et dirent que j’étais bien mort. L’acte de mon décès fut donc probablement dressé d’après les règles établies par la jurisprudence militaire. » Extrait du Colonel Chabert d’Honoré de Balzac.

En définitive, la bataille se soldera par une victoire française. Elle est réelle dans la mesure où Napoléon reste maître du terrain, mais c’est une victoire à la Pyrrhus qui a couté cher en vie humaine : certaines sources parlent de 18 000 morts côté français et 25 000 côté russe. A l’issue de la bataille, Napoléon, épuisé nerveusement, aurait dit : « Encore une victoire comme celle-ci et nous sommes perdus ». Il aurait aussi déclaré : « Cette boucherie passerait l’envie à tous les princes de la Terre de faire la guerre ».

Archer anglais

Archer anglais
Archer anglais lors du siège d’Orléans, avril 1429.

Dans le monde Chrétien, l’arc a toujours été perçu comme une arme à connotation diabolique : c’est en effet l’arme des cavaliers de l’apocalypse, l’arme des bourreaux de Saint-Sébastien, l’armes des armées infernales… Les anges, eux, combattent à l’épée, l’arme du corps à corps, l’arme noble et loyale par excellence. Dans les sociétés catholiques féodales, les armes de jet, qui permettent à n’importe quel manant de tuer un prince, sont considérées comme déloyales. On sait qu’au XIIe siècle l’Église avait tenté de faire interdire l’arbalète. Comme l’arc, celle-ci est l’arme des paysans, des lâches, des mercenaires, des traitres, des petits, des chasseurs, des hors-la-loi et des trouillards : de Robin des Bois à Guillaume Tell, ce sont des instruments de contestation de l’ordre établi, les kalashnikov du Moyen Age. Après lecture des quelques lignes ci-dessus, on comprend mieux pourquoi les putridités anglaises adoptèrent massivement l’arc dans leurs armées.

Hommage à la garde Suisse

Hommage à la garde Suisse
Gardes Suisses protégeant le Palais des Tuileries face à la populace avinée. Paris, 10 août 1792.

Ce tragique événement, qui nous est présenté dans les manuels scolaires comme une « libération », une « émancipation populaire et éclairée » n’est, en réalité, ni plus ni moins qu’une ignoble tragédie, une tâche indélébile dans l’Histoire de France. En effet ce jour là, une foule haineuse, avinée et endoctrinée par l’idéologie de la violence et de la table rase s’attaque au Palais des Tuileries alors résidence de la famille royale. Famille royale qui dès le début de la journée trouve refuge à l’assemblée nationale, laissant le Palais et ses gardes suisses à la merci des émeutiers. Plus tard dans la journée, au plus fort de la mitraille, alors que le jardin des Tuileries est parsemé d’uniformes rouges gisant au sol et que des cadavres de suisses flottent dans les bassins, à l’intérieur du palais 450 gardes suisses résistent avec courage et ténacité. Mais les émeutiers ont reçu renforts et munitions de l’Arsenal de Paris. Ils tirent maintenant au canon sur le palais provoquant des incendies à l’intérieur de l’édifice. Le grand escalier du palais est désormais une rivière de sang sur laquelle le sous-lieutenant Hubert de Diesbach et 80 grenadiers de Fribourg se défendent héroïquement marche par marche. Arrivés à court de munition, les suisses se jettent courageusement dans la mêlée, baïonnette au canon mais sans grand espoir. Dès lors, les scènes de massacres systématiques vont démarrer. Les émeutiers pourchassent les gardes suisses à travers tout le palais pour les assommer et se livrent ensuite à de véritables scènes de boucherie : les suisses sont éventrés, empalés, ou saignés à mort. Des viragos les déculottent, leur tranchent le sexe ou se font des cocardes avec leur boyaux, d’autres vont jusqu’à dévorer le cœur d’un garde suisse. De jeunes tambours âgés d’à peine 10 ans sont jetés vivant par les fenêtres sur des fourches, d’autres sont jetés dans les chaudières royales, qui ont continué de fonctionner, et bouillis tout vifs. Un jeune tambour de 9 ans, qui sanglote accroché à son père, est cloué à coup de baïonnette sur celui-ci. Certaines femmes se livrent aux dernières indécences sur les cadavres des suisses, d’autres jouent aux marionnettes avec les corps. Des médecins sont massacrés alors même qu’ils prodiguaient leurs soins aux blessés. Partout des scènes de sadisme et de cannibalisme se multiplient, à l’effroi de certains témoins horrifiés tel le jeune Bonaparte. Ces massacres systématiques se répèteront dès le début du mois de septembre 1792. Dans les journées du 10 août et de septembre, 26 officiers suisses et 850 soldats trouveront la mort, la plupart dans des conditions d’atrocité qui dépassent l’entendement. Rares sont ceux qui parviendront à s’échapper sain et sauf. Cette journée du 10 août produisit en Suisse un effet déplorable, inspirant aux familles des victimes une invincible répugnance à l’égard de la république française, construite dans un bain de sang. Lorsque, en août 1992, les familles des victimes suisses massacrés le 10 août 1792 demandèrent une messe à Notre-Dame, à défaut d’une « repentance » du gouvernement français, pourtant si prompt à ce genre de pantalonnade vis à vis d’autres communautés, cette satisfaction leur fut refusée. La cérémonie eut lieu aux Invalides, après une réception à l’ambassade helvétique où un baratineur républicard déclara sans ambages que « les gardes suisses n’avaient pas été dans le sens de l’histoire ». Mais auraient-ils au moins été sauvés si ils avaient rallié les émeutiers? J’ignore de le savoir.