Château du Mesnil Geoffroy

Château du Mesnil Geoffroy
Splendeur du Pays de Caux, Normandie.

Construit en 1640, agrandi et redécoré en 1746, le château a gardé tous ses décors Louis XV, ce qui en fait une exception remarquable : lambris sculptés, peintures d’époque, trumeaux, même les serrures et les attaches de rideaux sont restés telles que. Demeure du Prince de Montmorency Luxembourg au début du 19e siècle, le château du Mesnil Geoffroy a vu passer Victor Hugo, Antoine de Saint Exupéry et le peintre pré-impressionniste Jongkind. On espère que jamais, ô grand jamais, aucune bande de dégénérés ne viendront y planter une vilaine pyramide de verre sur ses jardins.

Exécution de d’Elbée (6 janvier 1794)

Exécution de d'Elbée
Chronique des derniers jours de la vie d’un Héros.

Dès les débuts du soulèvement contre-révolutionnaire vendéen, les paysans de Beaupréau viennent quérir Maurice Joseph Louis Gigost d’Elbée à son château et le convainquent de se mettre à leur tête et d’entrer avec eux en dissidence contre la république.

La troupe vient alors grossir les rangs de l’armée catholique et royale sous le commandement de Jacques Cathelineau. À la mort de ce dernier au siège de Nantes, d’Elbée et la Rochejaquelein sont nommés généralissimes de l’armée.

Mais lors de la bataille de Cholet, le 17 octobre 1793, d’Elbée est grièvement blessé dans une fusillade : son corps est criblé d’au moins 14 balles.

Un petit groupe d’hommes le prend alors en charge et cherche à le mettre en lieu sûr. Problème : toute la Vendée est en proie aux pillages, aux incendies, aux persécutions, aux exactions et aux exterminations menés par les républicains contre les populations civiles. Toute? Non. Le pays de Retz et l’île de Noirmoutier sont sous contrôle du vaillant Charette. C’est sur cette île qu’on décide de cacher le général.

Mais peu de temps après, l’île est prise d’assaut par l’armée républicaine qui massacre et brule tout sur son passage. D’Elbée est finalement capturé.

Traduit devant une commission militaire, il est condamné à mort et fusillé sur une plage où on l’avait amené dans un fauteuil car ses quatorze blessures ne lui permettaient pas de se tenir debout.

Cette ignoble exécution hissera d’Elbée, victime du poison républicain, au rang de Héros de la Vendée.

Madame de Bargeton

Madame de Bargeton
La Comédie Humaine. Scène de la vie de Province.

Le salon de Madame de Bargeton était le cénacle d’une société pure de tout alliage. (…) Ceux qui peuvent s’initier par la pensée à des petitesses qui se retrouvent d’ailleurs dans chaque sphère sociale, doivent comprendre combien l’hôtel de Bargeton était imposant dans la bourgeoisie d’Angoulême. (…) La noblesse des sentiments y était beaucoup plus réelle que dans la sphère des grandeurs parisiennes ; il y éclatait un respectable attachement – quand même – aux Bourbons. Cette société pouvait se comparer, si cette image est admissible, à une argenterie de vieille forme, noircie mais pesante ; l’immobilité de ses opinions politiques ressemblait à de la fidélité. (…) Madame de Bargeton, enthousiasmée de la renaissance due à l’influence des lys, aimait Monsieur de Chateaubriand de ce qu’il avait nommé Victor Hugo un enfant sublime. Triste de ne connaître le génie que de loin, elle soupirait après Paris où vivait les grands hommes. Extrait des Illusions Perdues. Honoré de Balzac.

Pic vert

Pic vert
Picus viridis

Une face supérieure verte, le croupion jaune, la face inférieure gris-vert et le dessus de la tête rouge, pas de doute il s’agit du pic vert. Il se nourrit principalement d’insectes et de larves et creuse son nid à l’aide de son bec dans le tronc des arbres feuillus. Nid dont la profondeur peut atteindre 50 cm et dont l’orifice d’entrée mesure de 5 à 7 cm.

La question

La question
Les bourreaux s’activent à faire accoucher la Vérité. Paris, prison du Châtelet, vers 1310.

Le condamné est attaché à une roue sous laquelle est placé un brasier que l’on attise à l’aide d’un soufflet. Le bourreau fait ensuite tourner la roue via une manivelle. On peut ainsi choisir son temps de cuisson et les parties du corps que l’on désire griller.

Clotaire Ier (vers 498 – 561)

Clotaire Ier
Chronique des temps Mérovingiens.

Clotaire Ier dit le Vieux est un roi franc de la dynastie des Mérovingiens, fils de Clovis, roi des Francs mort en 511. Clotaire devient Roi de Soissons en 511, Roi d’Orléans en 524, Roi des Burgondes en 534, Roi de Metz en 555, Roi de Paris en 558. De 558 à 561, il est seul à la tête du royaume des Francs réunifié comme sous le règne de son père Clovis. Selon Grégoire de Tours, “Le roi Clotaire a eu sept fils de diverses femmes, à savoir : d’Ingonde, il eut Gonthier, Childéric, Charibert, Gontran, Sigebert et une fille, nommée Closinde ; d’Arnegonde sœur d’Ingonde, il eut Chilpéric ; et de Chunsine, il eut Chramn.”

Chouannerie

Chouannerie
Chroniques de la Contre-Révolution.

Jacques Cathelineau, Louis de Lescure, Charles de Bonchamps et Henri de La Rochejaquelein, généraux de l’Armée Catholique et Royale donnent l’assaut sur Thouars. La place est attaquée par près de 30 000 Vendéens. Après un sanglant combat, le général républicain Quétineau capitule (ce qui lui vaudra d’être condamné à mort en décembre par le tribunal révolutionnaire) il est remis en liberté avec ses hommes contre le serment de ne plus combattre en Vendée. Afin que les soldats républicains soient reconnus s’ils trahissent leur promesse, ces derniers ont les cheveux rasés. Cette victoire vendéenne a un grand retentissement à travers la région et l’Armée Royaliste fait main basse sur des milliers de fusils, des munitions, de l’artillerie, de la poudre et d’un trésor de 500 000 livres après avoir pris grand soin d’arracher l’arbre de la « liberté » dont la crasse présence sur la place de l’église était une insulte au peuple.

Cherokee

Cherokee
Zoom sur une politique d’extermination menée par la matrice totalitaire WASP (white anglo-saxon protestant).

Les Cherokees sont un peuple indien d’Amérique du nord parlant une langue iroquoienne. Dans les années 1830, ils furent persécutés et déplacés de force de leurs terres ancestrales du nord de la Géorgie et des Carolines vers le Territoire Indien en Oklahoma, principalement à cause de la ruée vers l’or dans laquelle se lancèrent les putridités anglo-saxonnes. La déportation du peuple cherokee porte le nom de Piste des larmes.

Les noyades de Nantes (novembre 1793 – février 1794)

Les noyades de Nantes
Zoom sur une politique d’extermination menée par la matrice totalitaire républicaine.

Face à la Sainte Colère du peuple Vendéen contre la république, Jean-Baptiste Carrier, procureur de la république missionné à Nantes par le comité de salut public, imagina un procédé d’extermination du peuple vendéen plus rapide que la guillotine et plus économe en munition que la fusillade : « la déportation verticale ». Les prisonniers étaient ligotés par deux et chargés dans une embarcation dont le fond était équipé d’une trappe. On amenait la barque au milieu de la Loire. Là, on actionnait un mécanisme et le fond du bateau s’ouvrait. Plusieurs milliers d’hommes, femmes, vieillards, enfants, prêtres périrent ainsi dans ce que Carrier appela « la baignoire nationale ». Toutes ces victimes, issues de la paysannerie ou du Clergé et profondément attachées à la France éternelle, étaient crapuleusement et abusivement accusées de « conspiration contre la république ».