Blanche de Castille (1188 – 1252)

Blanche de Castille
Blanche de Castille, Reine de France.

Fille d’Alphonse VIII de Castille et d’Alienor d’Angleterre, Blanche de Castille, nièce du catastrophique roi d’Angleterre Jean sans Terre, épouse en 1200 le futur Louis VIII et devient donc Reine de France lors du sacre de Louis en 1223. Plus chaste que NKSM, plus juste que Taubira, plus autoritaire qu’Alliot-Marie la bureaucrate inutile, plus belle qu’Aubry le pot à tabac, Blanche de Castille assure, après la mort de Louis VIII en 1226, la régence lors de la minorité du jeune Louis IX. Les minorités ont toujours été un péril dans l’histoire de la monarchie française. Mais Blanche de Castille saura se montrer à la hauteur. Elle commença par mater un soulèvement des grands féodaux qui n’attendaient qu’un signe de faiblesse du pouvoir royal pour s’affranchir du Roi de France dont le pouvoir n’avait fait que progresser à leur détriment pendant les décennies précédentes. Par ailleurs, Elle joua un grand rôle dans l’éducation du jeune Roi Louis IX, et c’est sans doute de sa forte religiosité castillane que vient celle de Saint Louis. Elle lui transmit les préceptes moraux indispensables à qui prétend vouloir gouverner la France : esprit de justice sociale et d’équité, charité et soutien envers les plus démunis.

Loup

Loup
Canis lupus lupus

Le loup est le représentant le plus répandu de la famille des canidae. C’est un carnivore dont la robe se compose le plus souvent d’un mélange de poils gris assombris de poils noirs. Le loup présente toutes les caractéristiques du parfait prédateur, c’est un bon nageur et un excellent coureur. Nyctalope, il est doté d’un champ de vision à 250°, d’un odorat puissant, d’une ouïe fine et surtout d’une mâchoire exceptionnellement puissante pouvant exercer une pression de 150 kg/cm (contre 60 kg/cm chez un chien). Autrefois, le loup était présent partout dans l’hémisphère nord. Mais le loup, incompatible avec la présence et les activités humaines (notamment l’élevage), a été peu à peu éradiqué par l’homme. Raison pour laquelle on le trouve aujourd’hui essentiellement dans les grands espaces vierges tels que les steppes de Sibérie et le grand nord canadien. Malgré cela, aujourd’hui, des élites de bureaucrates bobo, se présentant comme pseudo-écolo uniquement par pure prostitution électorale mais ignorant tout de l’élevage, de l’écosystème forestier et n’ayant jamais vu la couleur d’un loup ni même d’un agneau, travaillent à la réintroduction du loup en France.

Château de Chenonceau

Château de Chenonceau
Joyau de la Touraine.

Situé dans la Province Royale de Touraine, les cinq arches du château de Chenonceau enjambent majestueusement le Cher depuis maintenant cinq siècles. Bâti en 1513 par Katherine Briçonnet, le château de Chenonceau fut par la suite embelli par Diane de Poitiers, favorite du Roi Henri II puis par Catherine de Médicis, femme de ce même Henri II, c’est sans doute pourquoi on le surnomme parfois « château des dames ». Le château de Chenonceau est serti de magnifiques jardins ainsi que d’un domaine viticole qui lui permet d’assurer son autonomie en picolât. Le 7 juillet 1944, l’aviation américaine largua ses bombes sur le château de Chenonceau. Fort heureusement, ces bombes tombèrent dans le Cher mais l’une d’entre elles tomba non loin de la chapelle et fit voler en éclat les vitraux d’origine.

Bataille d’Hastings (14 octobre 1066)

Bataille d'Hasting
Guillaume le Conquérant mène l’assaut contre les troupes du roi Harold. Les armoiries présentes sur son bouclier sont celles du Duché de Normandie et se blasonnent ainsi : de gueule, deux léopards d’or, armés et lampassés d’azur, l’un sur l’autre. Bataille d’Hastings, 14 octobre 1066.

La bataille d’Hastings eut lieu le 14 octobre 1066 dans le sud de l’Angleterre. Elle opposa les troupes du roi Harold Godwinson, dernier roi anglo-saxon du pays, à celles de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie. La bataille marque le point de départ de la conquête de l’Angleterre par Guillaume. Guillaume le Conquérant était un prétendant légitime au trône d’Angleterre mais il comprit bien vite qu’il n’obtiendrait son trône que par la force. C’est en septembre 1066 qu’environ 700 navires s’élancent de différents ports de la côte pour faire traverser la Manche à quelques 15 000 hommes et 3000 chevaux. Pendant ce temps, le roi Harold est occupé à repousser une incursion Viking dans le Nord de l’Angleterre. Il remporte une victoire décisive à Stamford Bridge contre les assaillants scandinaves mais apprend, dans la foulée, le débarquement de Guillaume le Conquérant. Il rassemble aussitôt à Londres un maximum de nouvelles forces fraiches pour attaquer et le 11 octobre, ses troupes se mettent en marche. 3 jours plus tard, les deux armées sont face à face. La confrontation va durer une journée entière et se dérouler sur les flancs de la colline de Santlache dont les anglo-saxons occupent le sommet. Les duels d’archers succèdent aux charges d’infanterie ou de cavalerie. A la fin des premiers assauts, les pertes sont importantes, le roi Harold a déjà perdu ses deux frères et de nombreux hommes d’armes. Après une courte pause qui permet aux deux armées de se repositionner, les déluges de flèches et les assauts Normands reprennent, Harold est touché à l’œil. Puis Guillaume le Conquérant lance une ultime charge de cavalerie, forçant ainsi le passage jusqu’à Harold qui tombe sous les coups Normands. Malgré d’inutiles renforts de paysans saxons qui continuent d’affluer sur le champ de bataille, la victoire est Normande. Guillaume le Conquérant profite de son élan pour marcher sur Londres, soumettant sur son passage de nombreuses villes anglo-saxonnes. Puis le 25 décembre 1066, il est couronné roi en l’abbaye de Westminster. En résumé, l’Angleterre d’aujourd’hui n’est ni plus ni moins qu’une colonie normande qui a très mal tourné.

Abbaye Saint-Pierre de Jumièges

Abbaye de Jumièges
Joyau de la Normandie

C’est un certain Saint-Philibert qui, vers 654, fonda l’abbaye Saint-Pierre de Jumièges. Environ 200 ans plus tard, l’abbaye est incendiée, pillée et dévastée une première fois par un raid Viking. « A furore Normannorum libera nos Domine ! » (De la fureur des Normands, libère-nous Seigneur !) Face à la menace viking, c’est sous ce cri de ralliement que les moines rassemblèrent les reliques et manuscrits les plus précieux et abandonnèrent l’abbaye pour n’y revenir qu’au début du X ème siècle. Les bâtiments furent sommairement reconstruits.

Il faudra attendre le 1er juillet 1067 pour que le monastère et l’église abbatiale, fraichement reconstruits, soient consacrés par l’archevêque de Rouen en présence de Guillaume le Conquérant et de tous les évêques de Normandie. Plus tard (vers 1270), après le rattachement de la Normandie au domaine royal, de nouveaux travaux permirent de rénover l’abbaye dans le plus pur style gothique. C’est à cette époque que l’abbaye de Jumièges connait une grande période de prospérité et de rayonnement comme en témoigne son prestigieux scriptorium.

Lors des guerres de religion, l’abbaye de Jumièges fut à nouveau mise à sac. Une bande de huguenots venait de ravager Rouen, Le Havre, Dieppe et Caudebec. Ayant appris le sac de Caudebec, les moines quittèrent l’abbaye de Jumièges si bien que, lorsqu’ils arrivèrent, les protestants trouvèrent un sanctuaire déserté. Ils y pénétrèrent et livrèrent tout au pillage. Les autels, vases sacrés, images pieuses, saintes reliques, châsses, argenterie, linge, meubles, le plomb, le cuivre, l’étain, les provisions en nature (blé, vin, bestiaux…), livres du scriptorium, tout fut pillés, détruits ou volés.

Deux siècles plus tard, l’abbaye de Jumièges, comme beaucoup d’autres édifices religieux, fut victime du ténébreux orage révolutionnaire : elle fut vendue au titre des biens nationaux. Le premier acquéreur, un certain Pierre Lescuyer, arriviste bourgeois, s’employa à la destruction de l’abbaye de Jumièges dans le but de faire commerce de ses pierres. Jusqu’en 1824, l’abbaye de Jumièges connut un lent démembrement et servit de carrière de pierres.

Malgré son histoire tumultueuse marquée par les agressions et les destructions, les ruines de l’abbaye de Jumièges se dressent aujourd’hui encore, devant le visiteur, tel un symbole indestructible de la France Éternelle.

Jacques Cathelineau (1759 – 1793)

Jacques Cathelineau
À la demande expresse des paysans, Jacques Cathelineau, celui qu’on surnommait le Saint de l’Anjou, prend la tête de l’insurrection. Le Pin-en-Mauges, 12 mars 1793.
« Il avait une intelligence extraordinaire, une éloquence entraînante, des talents naturels pour faire la guerre et diriger les soldats » Mémoires de Victoire de la Rochejaquelein

Originaire du Pin-en-Mauges, petit village du Maine et Loire, Jacques Cathelineau n’est qu’un modeste colporteur lorsque éclate l’insurrection vendéenne. Animé par une piété sans faille (piété qui lui vaudra d’ailleurs le surnom de Saint de l’Anjou) il prend d’abord la tête de bon nombre de processions réclamant le retour des prêtres réfractaires. Nous l’avons déjà vu, en février 1793, la Convention Nationale décrète une levée en masse de 300 000 hommes. Pour les paysans vendéens, profondément enracinés à leurs terres et à leur métairies, pas question de partir à la guerre.

C’est le 10 mars 1793 que les premiers soulèvements ont lieu à Saint-Florent-le-Vieil. Très vite instruit de ces événements, Jacques Cathelineau, sous l’influence de l’abbé curé Cantiteau, abandonne sa chaumière et persuade son entourage que, pour se soustraire au châtiment de la levée en masse, le seul moyen est de prendre les armes afin de chasser la vermine républicaine. Le 12 mars 1793, Cathelineau quitte le Pin-en-Mauges au son du tocsin à la tête d’une vingtaine d’hommes. Le lendemain, il arrive aux portes de Jallais à la tête d’environ 3000 hommes. La ville, défendue par 80 républicains et une pièce d’artillerie, est prise en un rien de temps et très vite, les succès s’enchainent. Cathelineau s’empare de Chemillé. Puis, rejoint par les armées de Stofflet, il prend Cholet, Vihiers, Chalonnes, Beaupréau, Thouars, Montreuil-Bellay et Saumur.

Suite à la prise de cette dernière ville, un constat s’impose : l’insurrection a pris une ampleur colossale. En conséquence de quoi les généraux vendéens du moment (Bonchamps, Lescure et d’Elbée) prirent la décision de confier le commandement de l’insurrection à un seul homme, et pour flatter les masses paysannes qui constituaient le gros des troupes, ils trouvèrent juste et raisonnable de nommer un des leurs au commandement de l’armée. Et c’est ainsi que le 12 juin 1793, Jacques Cathelineau fut proclamé généralissime de l’Armée Catholique et Royale. Quelques jours plus tard, Cathelineau honore son grade en s’emparant facilement d’Angers puis se présente devant Nantes à la tête de 40 000 hommes. Mais cette attaque est mal combinée. En effet un soutien de 10 000 insurgés commandés par le général Charette tarde à arriver. Par ailleurs, la ville de Nantes est bien défendue par une garnison forte de 12 000 républicains et par une population d’arrivistes embourgeoisés par le commerce triangulaire mais paradoxalement acquis à la cause des « droits de l’homme » (preuve, si il en fallait, que ce concept dit « des-droits-de-l’homme » est une parfaite escroquerie intellectuelle de haut vol). Sans doute avaient-ils tout de suite compris que cette « révolution », aujourd’hui encore présentée comme « populaire », n’était ni plus ni moins que la prise du pouvoir par les bourgeois de la pire espèce.

Quoiqu’il en soit, Cathelineau pénètre héroïquement dans la ville à la tête de ses hommes jusqu’à la place Viarme où un coup de feu, tiré depuis une fenêtre, le blesse mortellement. Découvrant leur chef durement touché, les paysans vendéens se replient et abandonnent l’assaut. Agonisant, Cathelineau est transporté à Saint-Florent-le-Vieil où, ironie du sort, il rendit son âme à Dieu le 14 juillet 1793. Sa dépouille repose en la chapelle Cathelineau de Saint-Florent-le-Vieil. Suite au décès de Cathelineau, c’est le jeune Henri de la Rochejaquelein qui deviendra  généralissime de l’Armée Catholique et Royale. Jacques Cathelineau restera à jamais un symbole, une figure de ralliement pour tous les honnêtes français fatigués de subir le poison républicain et la mascarade démocratique qui ne leur laisse, à chaque élection, que le choix entre la peste et le choléra.

Tonnelier

Tonnelier
Artisan tonnelier à pied d’œuvre dans une cidrerie. Pays de Caux, vers 1850.

Le tonnelier, également appelé « barricaire », « barillier » ou « tounelié », était un artisan qui mettait son savoir-faire au service de la confection des tonneaux qu’il fabriquait à l’aide de lattes en bois de chêne, assemblées, chauffées et resserrées à l’aide de cercles de fer. Inventés par les gaulois, la fabrication et l’usage du tonneau sont connus depuis plus de 2000 ans. Dès l’époque féodale, les tonneliers se réunissent en corporation. Le statut de tonnelier barillier sera confirmé plus tard par Charles VII qui leur donne, par la même occasion, le privilège de déchargeurs de vin. Nos rois avaient donc reconnu très vite ce métier d’indispensable utilité publique. En effet : pas de tonneau, pas de biture, c’est dire l’importance sociale que revêt l’artisan tonnelier. D’ailleurs, plus qu’un simple récipient, le tonneau est aussi le sanctuaire dans lequel vins fins, cidres, bières et gnôles en tout genre bonifient en vieillissant pour parvenir à maturité. Le tonnelier œuvre pour le bien-être de la société et pour le bonheur de tous. Alors faites honneur aux tonneliers, buvez, trinquez et abusez de l’alcool sans modération.

L’américain, le vrai (iroquois)

Iroquois
Histoire de la nation iroquoise.

Les iroquois sont une tribu amérindienne vivant principalement sur un territoire allant du lac Ontario à New York. D’autres représentants de la tribu iroquoise sont également présents dans le Wisconsin, le Québec et l’Oklahoma. Au XVIII ème siècle, durant la guerre de Sept Ans, les iroquois s’allièrent aux anglais contre les français. Lors de la guerre d’indépendance américaine, ils s’allièrent à nouveau aux britanniques qui leur avaient promis en échange le respect de leurs frontières et de leur territoires. Mais cette étrange alliance ne profitera bien évidemment jamais aux Iroquois, au contraire, elles s’avéreront plutôt désastreuses pour la nation iroquoise. En effet, dès 1779, Georges Washington envoya une armée pour envahir leurs terres ancestrales. Les iroquois furent donc contraints de céder leurs terres avant de subir les philanthropiques déportations perpétrées par les colons anglo-saxons qui firent rapidement main basse sur les ressources naturelles du territoire iroquois. Les iroquois comprirent probablement trop tard que les États-Unis naissants n’étaient ni plus ni moins qu’une extension de la Perfide Albion et que l’anglais était avant tout un commerçant libéral n’ayant aucune considération pour le genre humain. Et 230 ans plus tard, cela se vérifie encore en Irak, en Libye, en Syrie ou en Afghanistan où des milliers de civils sont constamment vitrifiés par les gentils bombardements démocratiques de l’Oncle Sam maquillés par le verni droit-de-l’hommiste.

Remparts de Carcassonne

Remparts de Carcassonne
Joyau du Languedoc.

Les origines de cette cité médiévale remontent à la période gallo-romaine. La cité doit sa renommée à son enceinte magnifiquement préservée longue de 3 km et jalonnée de 52 tours dont certaines rappellent, par leur forme caractéristique de fer à cheval, l’époque gallo-romaine. La cité se compose également du château comtal ainsi que de la chapelle Saint-Nazaire. La cité fut entièrement restaurée au XIX ème siècle sous la direction de Viollet-le-Duc.

Maréchal Ney (1769 – 1815)

Maréchal Ney
Portrait de celui que Napoléon surnommait « le Brave des braves ».

Originaire de Lorraine, fils d’un artisan tonnelier, Michel Ney est un maréchal d’Empire français qui figurait dans la première promotion des maréchaux nommés par Napoléon Ier. Le maréchal Ney était aussi parfois surnommé « le Lion Rouge » ou encore « le Rougeaud ». Il participa à toutes les grandes batailles et campagnes militaires de l’empereur Napoléon. Mais c’est lors de la campagne de Russie qu’il révèlera toute sa dimension héroïque. Il y occupait une place centrale au front de l’armée et se distingua dans de nombreux combats sanglants notamment lors de la bataille de la Moskowa où il reçut une balle dans le cou. À l’issue de la bataille, il fut d’ailleurs nommé Prince de Moskowa. Lorsque l’heure de la tristement célèbre retraite de Russie fut sonnée, Ney s’illustra à nouveau en se dévouant corps et âme à l’arrière-garde de l’armée. Il déploya un courage hors-norme pour protéger les débris de l’armée. Il aurait même été le dernier français à quitter le territoire Russe. Lors de la seconde restauration, Ney fut accusé par Louis XVIII de trahison pour avoir rejoint Napoléon pendant les Cents Jours. Il fut fusillé le 7 décembre 1815 place de l’Observatoire à Paris. La phrase qu’on lui prête, juste avant son exécution : « Soldats, visez droit au cœur ! » semble plus romanesque que véridique.