Bataille de Pavie (24 février 1525)

Bataille de Pavie
François Ier à la tête de sa cavalerie lance l’assaut sur les troupes impériales. Bataille de Pavie, 24 février 1525.

“Enfant gâté, impulsif, animé d’une conception chevaleresque de la guerre, François Ier est convaincu qu’il marche au-devant d’un nouveau Marignan. Il confie la régence du royaume à sa mère Louise de Savoie et passe les Alpes à la mi-octobre 1524, avec une armée nombreuse. Il entre sans difficulté dans le Milanais, avant de mettre le siège devant la ville de Pavie, surnommée la « bien remparée ». Une armée espagnole et impériale, sous les ordres d’Antonio de Leiva, s’y est retranché.

Le 28 octobre, les assiégeants installent leur camp au nord de la ville, dans le parc de Mirabello, ceint d’une solide muraille. Ils bombardent Pavie à partir du 9 novembre. Mais l’hiver arrive, frappant cruellement les français. Le 3 février 1525, Charles de Lannoy et Charles de Bourbon arrivent au secours de la garnison, à la têtes de troupes italiennes, allemandes et espagnoles. Les Français sont pris en tenaille entre la ville et les renforts ennemis. Le siège s’éternise : François Ier, qui reçoit des conseils contradictoires de Bonnivet et de la Trémoille, ne sait quel parti prendre. Doit-il attendre l’attaque à Mirabello, ou bien abandonner la place et se retirer vers le nord ?

Bourbon et Lannoy décident, quant à eux, de passer à l’attaque. Dans la nuit du 23 au 24 février, leurs sapeurs pratiquent des brèches dans le mur du parc de Mirabello. L’assaut impérial prend les français par surprise. Mais ces derniers ripostent. Les canons du grand maître Galiot et Genouillac déciment les assaillants. François Ier commet alors l’imprudence de ne pas laisser l’artillerie finir son travail, et décide de lancer sa cavalerie à découvert. A-t-il peur que les canons lui volent la victoire ? La charge fend la cavalerie impériale, mais elle tombe sur les troupes d’un remarquable chef de guerre, le marquis de Pescara, adjoint de Bourbon.

Pescara fait donner ses arquebusiers espagnols, dont le feu désorganise la cavalerie française. Le roi lui-même est désarçonné. L’infanterie suisse, laissé sans protection, se bat courageusement, mais finit par se débander. C’est un massacre. La Palice, jeté à terre, foudroyé. René de Savoie, l’oncle du roi, est étouffé sous son cheval. Pavie est une hécatombe de la haute noblesse : Bussy d’Amboise, François de Lorraine, Thomas de Foix, sire de Lescun, Louis de la Trémoille, qui avait revêtu l’armure à 75 ans… Le culte de l’exploit individuel avait fait merveille à Marignan, il deient une faute impardonnable à Pavie. Au matin du 24 février, le roi est capturé. Légèrement blessé, il est confié à la garde de Lannoy et de Bourbon, qui le font transporter à la Chartreuse. De là, il écrit à sa mère : « De toutes choses ne m’est demeuré que l’honneur et la vie sauve… Tout est perdu, fors l’honneur. »

La capture de François Ier ouvre pour la France une période dramatique. Le roi prisonnier est à la merci de Charles Quint, tandis qu’en France Louis de Savoie assume de son mieux la charge du gouvernement. »

Extrait de François Ier de Sylvie Le Clech

 

Bataille de Poitiers (19 septembre 1356)

Bataille de Poitiers
“Père, Gardez-vous à gauche ! Père, Gardez-vous à droite !”

Après Clovis contre les Wisigoths en 507 et Charles Martel en 732 contre les sarrasins, les plaines aux alentours de Poitiers sont à nouveau le théâtre d’une bataille majeure de l’Histoire de France.

Elle se déroule le lundi 19 septembre 1356 et oppose nos bons Capétiens en la personne de Jean II le Bon contre les infâmes Plantagenêts représentés sur le champ de bataille par le prince de Galles Édouard, surnommé le Prince noir, fils aîné du roi d’Angleterre Édouard III, lui même prétendant à la couronne de France. La bataille de Poitiers constitue un épisode incontournable d’un conflit qui a dévasté le royaume de France pendant plus d’un siècle : la Guerre de Cent Ans.

Une première guerre interminable avait réduit les possessions du roi d’Angleterre à la région la plus proche de Bordeaux appelée la Guyenne en ceci que les Godons ne parvenait pas à prononcer convenablement “l’Aquitaine » qu’ils déformaient systématiquement en “la Guyenne”. L’anglais n’est jamais que du français mal prononcé comme disait Clémenceau. La Guyenne, donc, servait de base d’opération à des expéditions à cheval, les fameuses “chevauchées”, dans l’espoir de reprendre les fiefs perdus et d’occasions de butin. Des chevauchées tragiques et ô combien dévastatrices pour la France et ses paysans.

Après une première campagne en 1346 (Défaite cuisante de Philippe VI à Crécy suivie par la prise de Calais), les hostilités reprennent en 1355 : pendant que le père Édouard III ravage l’Artois à partir de Calais, son fils, l’ignoble Prince noir, lance depuis la Guyenne une chevauchée dévastatrice en Languedoc. 

Rebelote en 1356 : le Prince noir se lance en Limousin, Berry et Touraine. Le roi Jean II le Bon lèvent l’ost royal et franchit la Loire pour couper la retraite que le Prince, numériquement inférieur, ne manquera pas d’amorcer. La manœuvre réussit : les troupes du Prince noir sont accrochées sur la route de Chauvigny à Poitiers le samedi 17 septembre.

Les deux armées prennent position dans la nuit. Le dimanche matin les préparatifs du combat sont interrompus par l’intervention d’une délégation papale qui cherche à négocier pour éviter un combat sacrilège et fratricide entre deux princes chrétiens. Les négociations ayant échoué, la bataille a lieu le lendemain près de Maupertuis. Le terrain bocager, coupé de haies, ne favorise pas les charges de la chevalerie française dont la stratégie n’a pas bougé d’un iota depuis la défaite de Crécy. Et comme à Crécy, les tirs des archers gallois sont meurtriers, une grêle de flèches déciment les chevaliers de fer : c’est la déroute.

À la fin du combat, le roi de France Jean II le Bon se retrouve encerclé par l’ennemi. Il a encore à ses côtés une poignée de fidèles, dont son plus jeune fils, Philippe (futur duc de Bourgogne mieux connu sous le nom de Philippe le Hardi), qui cherche vainement à le protéger. L’Histoire a retenu sa phrase célèbre : “Père, gardez-vous à droite ! Gardez-vous à gauche !”. Finalement, Le roi et son fils sont capturés. S’agissant du plus puissant roi de la chrétienté, cet événement inouï a un immense retentissement. Le sentiment populaire l’impute à la trahison des nobles dont certains, après l’échec des premières charges, ont quitté le champ de bataille.

La crise politique, générée par captivité du roi Jean II le Bon désormais prisonnier à Londres, est aggravée d’une crise financière, car Édouard III, pour libérer son prisonnier, exige la somme exorbitante de 3 millions d’écus. Pour renoncer à la couronne, il réclame une partie des anciens fiefs français des Plantagenêts : en 1360, le traité de Brétigny les lui accorde (Poitou, Saintonge, Limousin, Quercy, Rouerge et Bigorre), reconstituant ainsi une grande Aquitaine à la tête de laquelle il place le Prince noir, le vainqueur de Poitiers. C’est durant la captivité de Jean II le Bon qu’un certain Étienne Marcel, un « socialo » de la pire espèce, tentera en vain d’usurper le pouvoir dans une ville de Paris alors livrée à elle-même.

Il faudra attendre l’homme de la Providence pour voir la France sortir la tête de l’eau et se redresser. Ce héros sera un petit seigneur Breton, véritable génie militaire intrépide et courageux : Bertrand Duguesclin.

Georges Bernanos (1888 – 1948)

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Activiste aux Camelots du Roi pendant sa jeunesse, Georges Bernanos se tourna par la suite vers une écriture fougueuse, rageuse et généreuse.

“On ne nous a nullement élevés dans le respect de la bourgeoisie. Nous savions que la bourgeoisie intellectuelle, comme l’autre, avait constamment sacrifié la monarchie à son avarice, à sa vanité, à une sorte de conservatisme qu’elle prend pour la tradition, qu’elle oppose dans son orgueil ingénu à la tradition des aristocrates.[…] Nous n’ignorions pas que la bourgeoisie s’est perpétuellement interposée entre le peuple et la monarchie, que la monarchie, en 1789 comme en 1830, s’est perdue chaque fois qu’elle a parié pour la bourgeoisie contre le peuple.” (Nous Autres Français, 1939).

“Nous n’étions pas des gens de droite. Le cercle d’études sociales que nous avions fondé portait le nom de cercle Proudhon, affichait ce patronage scandaleux. Nous formions des voeux pour le syndicalisme naissant. Nous préférions courir les chances d’une révolution ouvrière que compromettre la monarchie avec une classe demeurée depuis un siècle parfaitement étrangère à la tradition des aïeux, au sens profond de notre histoire, et dont l’égoïsme, la sottise et la cupidité avaient réussi à établir une espèce de servage plus inhumain que celui jadis aboli par nos rois.” (Les Grands Cimetières Sous la Lune, 1938).

“Ce fait immense, qui, bien avant Drumont, n’avait pas échappé à Balzac, la dépossession progressive des États au profit des forces anonymes de l’Industrie et de la Banque, cet avènement triomphal de l’argent, qui renverse l’ordre des valeurs humaines et met en péril tout l’essentiel de notre civilisation, s’est accompli sous leurs yeux (ceux des clercs en question), et ils ont gravement hoché la tête ou parlé d’autre chose.” (La Grande Peur des bien-pensants, 1931).

“L’activité bestiale dont l’Amérique nous fournit le modèle, et qui tend déjà si grossièrement à uniformiser les mœurs, aura pour conséquence dernière de tenir chaque génération en haleine au point de rendre impossible toute espèce de tradition. N’importe quel voyou, entre ses dynamos et ses piles, coiffé du casque écouteur, prétendra faussement être lui-même son propre passé et nos arrière-petits-fils risquent d’y perdre jusqu’à leurs aïeux.” (La Grande Peur des bien-pensants, 1931).

Guerres de Vendée

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Village incendié, population méthodiquement massacrée, femmes enceintes accouchées à la baïonnette, nouveaux-nés jetés dans des puits, Vieillards et curés torturés puis égorgés, récoltes et bois brûlés, bétail tué, province dévastée par le feu et par l’épée… Bienvenue en république prétendument française. Le Pin en Mauges, février 1794.

“Si la république a fait la guerre à nos femmes, ces dernières n’étaient pas dans nos armées ; pourtant c’est par tas que ces malheureuses et leurs enfants ont été retrouvés sans vie dans les villes, les bourgs, les chemins et les champs… Et cela par les ordres de Turreau et de ces lieutenants !…

Les reproches de cruauté que ce général fait aux Vendéens, sont toujours sans donner une preuve de ces assertions ; il ne spécifie aucun individu qui ait été torturé, aucun lieu où un crime de cette espèce ait été commis… Une longue nomenclature de crimes sort de sa plume, mais sans en démontrer un seul.

On pourrait accuser ainsi le plus honnête homme du monde… Serait-on cru pour cela ?

Les Vendéens donnèrent partout l’exemple de l’humanité : à Argenton, où ils prirent trois mille hommes après un assaut, ils leur laissèrent la vie sauve.

À Thouars, également pris d’assaut, environ dix mille hommes y sont faits prisonniers : on les renvoie chez eux sur parole et avec de l’argent dans leurs poches, pour n pas faire de dégât sur leur passage.

Dans le courant de cette campagne, nous fîmes plus de soixante mille prisonniers, tandis que dans le parti contraire on égorgeait non seulement les royalistes pris les armes à la main, mais encore ceux qui étaient au travail.

En quittant Saint-Florent pour aller sur la rive droite de la Loire, nous donnâmes la liberté à plus de six mille prisonniers républicains ; c’est en tirant sur nous les canons que nous avions laissés au bord du fleuve qu’ils reconnurent le service que nous venions leur rendre.

À Château-Gontier, les républicains ont pris nos blessés à l’hôpital pour les jeter à la rivière. J’ai raconté l’histoire de ce soldat républicain blessé que la Rochejaquelein et moi envoyâmes porter à ce même hôpital.

À Fougères, nous épargnâmes huit cents prisonniers ; néanmoins, après notre départ, tous les blessés que nous y avions laissés furent torturés de la manière la plus cruelle ; on leur fit des incisions cruciales aux pieds, tous leurs membres sans exception furent coupés peu à peu… Les femmes faites prisonnières furent traitées de même, et des cartouches leur furent mises, pour finir leurs tourments par une explosion… Quelle férocité !…

Loin de suivre l’exemple de ce qu’on avait fait aux nôtres à Fougères, après nos deux doubles combats de Dol et Antrain, et de Dol à Pontorson, nous trouvâmes à Antrain une centaine de républicains blessés auxquels on laissa la vie et l’on donna des soins.

La campagne de 1794, sous le commandement de Turreau, offre des horreurs plus grandes encore. Nos ennemis n’ont laissé partout alors que des marques de leurs forfaits ; par le feu et le glaive, rien n’a été épargné !

Le malheureux pays de la Vendée n’est qu’un tas de cendres : plus de trente villes, six à sept cents bourgs et plus de quarante mille métairies ont été la proie des flammes…

Hommes, femmes, enfants, et même les animaux n’ont pu se soustraire à ces forcenés !

Gesté, Montfaucon, la Fougereuse, la Jumelière, Jallais, la Poitevinière, le Chapelle-Rousselin, le Pin en Mauges et mille autres endroits ont été le théâtre de massacres de femmes, égorgées éparses ça et là… , des enfants expirant à côté de leurs mères, ou à leurs mamelles…, beaucoup de ces infortunées ont été accouchées à la baïonnettes…

Ces tableaux sont affreux, mais ils sont vrais… ; leur souvenir ne pourra jamais s’effacer… Nous avons eu la force de pardonner, notre religion nous faisant un devoir de pas rendre le mal pour le mal. Nous nous souvenions aussi que c’était des Français, si les républicains l’avaient oublié…”

Extrait des mémoires de Bertrand Poirier de Beauvais. Commandant général de l’artillerie des armées de la Vendée.

C’est de ces inhumaines exactions méthodiquement décidées à Paris, par les élites maçonniques putrides de la Convention (et dont s’inspireront plus tard tous les totalitarismes du XXème siècle) qu’est née leur raie-publique prétendument française, là où la monarchie avait paisiblement vu le jour dans le baptistère sacré de la cathédrale de Reims 1296 ans auparavant.

Le 19 mars 2014, Manuel Carlos Valls Galfetti, immigré catalan fraichement « naturalisé français » en 1982, déclarait lors d’un discours au Trocadéro prononcé à plat-ventre devant un parterre sali par la calotte, « les juifs de France sont plus que jamais à l’avant-garde de la république et de nos valeurs ». Ce genre de propos rances, nauséabonds, moisis ont le mérite d’être clairs : nous autres Français sommes, par voie de conséquence, l’arrière-garde de cette république.

Merci Manu mais, pour clarifier les choses, nous ajouterons à ton seau de vomi anti-français que, non contents d’être l’arrière-garde de ta raie-publique, nous en sommes avant tout et surtout les ennemis ouverts, déclarés et assumés.

Oui Manu, ta république de criminels qui, 220 ans après les massacres de Vendée, finance, arme, entraine et soutient des groupes terroristes islamiques de tout poil en Irak et en Syrie avec les conséquences désastreuses et tragiques que l’on connait, est à dix mille lieus de nos cœurs.

Oui Manu, notre cœur bat pour la France tandis que notre anus chie sur ta république et ta démocratie.

 

 

 

Laboureur

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Charrue après les bœufs. Bas Poitou, vers 1790.

“…Tous les pays dont je viens de parler, renfermés dans l’enceinte que je trace, formaient donc par leur masse ce que l’on nommait improprement mais communément la Vendée, en parlant de cette guerre.

Tout ce qui se trouve en bas Poitou et dans l’Anjou est appelé en majeur partie : Bocage, et en effet est très fourré, principalement ce qui est dans la première de ces provinces.

Le Loroux est non loin des bords de la Loire, en Bretagne, et sur les confins de l’Anjou. Il est également très couvert, mais ce qui avoisine la rivière l’est un peu moins.

Le Bocage et le Loroux sont très fertiles et abondants en toutes choses nécessaires à la vie ; ce qui était sans doute une des causes de leur immense population, laquelle a moins été diminuée par la guerre que par les exactions et les massacres commis sous le commandement criminel du républicain Turreau.

Tout ce qui approchait la mer, et commandé par Charette et autres divisionnaires, tous égaux entre eux, formait ce que nous appelions dans ce temps : l’armée du Pays bas ; ce pays est pauvre, n’étant en beaucoup d’endroits que des Landes. Les terrains qui sont cultivés présentent un fourré bien utile à la guerre de partisans, mais infiniment moins propice que dans la partie de la Vendée dite le Bocage, sur laquelle cependant ces terrains ont un avantage, en ce que chaque champ se trouve séparé d’un autre par un fossé, et que la jetée est si haute, qu’elle forme une espèce de chemin couvert.”

Extrait des mémoires de Bertrand poirier de Beauvais. Commandant général de l’artillerie des armées de la Vendée.

Bernard de Clairvaux (1090 – 1153)

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Bernard de Clairvaux fut canonisé en 1174. Sa fête est le 20 août dans l’Église catholique.

Né au château de Fontaine-les-Dijon, Bernard devient moine dans l’abbaye cistercienne de Cîteaux en 1113, petit village au sud de Dijon. Il fonde en 1115 l’abbaye de Clairvaux, au nord de Dijon, dans l’Aube, et en est le premier abbé. Sous sa direction, l’abbaye de Clairvaux se développe considérablement et devient l’abbaye la plus éminente de l’ordre cistercien, essaimant elle-même rapidement en cent soixante monastères.

La rumeur selon laquelle Bernard accomplirait de nombreux miracles et ses sermons éloquents attirent de nombreux pèlerins. Sa personnalité et sa spiritualité influencent considérablement l’Occident chrétien. Il intervient dans les affaires publiques et conseille les princes, les évêques et les papes. Il aurait rédigé la règle de l’ordre des Templiers et, en 1128, il obtient des responsables ecclésiastiques la reconnaissance officielle de l’ordre.

En 1146, à la demande du pape Eugène III, Bernard commence à prêcher pour la deuxième croisade. Son sermon, prononcé à Vézelay, déchaîne l’enthousiasme en France. Il parcourt la Lorraine, les Flandres, la Rhénanie et participe activement à la formation des armées dans le nord de la France, dans les Flandres et en Allemagne. Louis VII, roi de France, est convaincu et se joint à la croisade. L’échec de la croisade est une grande déception pour Bernard.

Il meurt à l’abbaye de Clairvaux le 20 août 1153. Il a été canonisé en 1174. Sa fête est le 20 août dans l’Église catholique.

Manifeste pour le droit du port d’armes aux Français.

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Bellatores. Picardie, vers 1180.

Pouvoir se défendre, par les armes si il le faut, lorsqu’on est attaqué : droit naturel, ancestral, inaliénable et fondamental des hommes depuis leur apparition sur la surface de la Terre et ce, dans toutes les civilisations saines et équilibrées.

Dans une France martyrisée par la botte démocratique, régime procédurier d’invertis, de fiottes et de petites vierges effarouchées, protéger sa famille et ses biens lors d’un braquage conduit immédiatement à la mise en liberté du braqueur et à l’embastillement de la victime ayant eu le malheur d’avoir voulu se défendre.

Bien que la priorité soit d’abord, à nos yeux de patriotes, de fermer ce parc de loisirs à racailles Schengen, de refouler aux frontières tous ces immigrés clandestins à qui les Français devraient, paraît-il, gîte, couvert, protection sociale et sanitaire, indemnités et retraites. Il est une autre urgence bien comprise par tous les patriotes sensés : celle du rétablissement de la peine de mort pour tous les assassins et violeurs trop souvent originaires de l’extérieur comme pour tous les traitres de l’intérieur et autres français reniés. Viendra aussi l’heure d’une nécessaire remigration avant que nos caisses de solidarité nationale soient siphonnées et avant que les Français désarmés soient conduits comme des veaux ou des moutons à l’abattoir.

Toutes ces mesures de salubrité publiques s’accompagneront, pour le salut de la France et des Français, du rétablissement du droit au port d’armes.

L’Histoire nous a montré que nos « gouvernants » républicains ont souvent eu une responsabilité accablante en désarmant (en qualité et en quantité) nos propres armées et ses supplétifs. Souvenons-nous aussi que notre secteur de l’armurerie de chasse et de loisir a fait l’objet d’un incroyable mépris de la part de la caste politico-merdiatique depuis des décennies.

Par ailleurs, non contents d’avoir liquidé le secteur armurier, les métèques – que dis-je ? – les sacs à merdes qui nous servent de « gouvernants » ferment les yeux sur des banlieues de racailles armées jusqu’aux dents. Finalement, la raie-publique prétendument française n’a pas complètement aboli le port d’armes puisqu’elle en a laissé le monopole aux criminels et racailles de tout poil afin de créer un outil de terreur sur la majorité d’honnêtes travailleurs français. Régner par le chaos. En somme, nous vivons donc bien sous un régime inique qui porte systématique le Mal au pinacle. Ce régime funeste, ce régime nocif, ce régime dangereux, ce régime rance, ce régime moisi, ce régime de mort c’est leur démocratie.

Pourtant, pour la plupart des honnêtes gens de bon sens, le droit de porter des armes relève de la liberté individuelle et du droit à l’auto-défense le plus naturel et le plus indiscutable. Il serait absurde, pour un homme honnête et droit, de défendre le droit à la vie, et en même temps d’empêcher les personnes de s’armer pour se défendre comme elles l’entendent.

Ajoutons d’autre part que, comme dans le cas de l’interdiction de la drogue, la prohibition ne profite qu’à ceux qui ne la respectent pas (marchés noirs, trafics…), tandis que ceux qui se soumettent docilement à la loi tels des idiots sont les premières victimes, les dindons de la farce, les bonnes poires.

Par ailleurs, l’État trouve souvent intérêt à réprimer le droit au port d’armes pour des raisons de « sécurité publique ». Quand bien même l’État aurait légitimité à protéger les gens d’eux-mêmes, force est de constater sa défaillance quotidienne à protéger les citoyens des crimes et délits. L’État, qui est le plus grand acheteur (ou vendeur) d’armes, bombes, missiles, avions de chasse, etc… est mal placé d’un point de vue moral pour défendre une telle interdiction. La prohibition du port d’armes participe à la réduction des libertés, l’histoire montre d’ailleurs qu’il s’agit là d’une des premières décisions que mettent en œuvre les dictatures. Rien d’étonnant donc que leur raie-publique prétendument française prohibe les armes.

Enfin, précisons que la légitime défense ne doit pas être confondu avec le fait de se faire justice soi-même. La légitime défense consiste à utiliser la force en dernier recours pour empêcher ou stopper une agression. À ce propos, Cicéron déclarait : « Cette loi dit que tout moyen est honnête pour sauver nos jours, lorsqu’ils sont exposés aux attaques et aux poignards d’un brigand et d’un ennemi : car les lois se taisent au milieu des armes ; elles n’ordonnent pas qu’on les attende, lorsque celui qui les attendrait serait victime d’une violence injuste avant qu’elles pussent lui prêter une juste assistance. »

Pour finir de convaincre les quelques pédés et autres « pacifistes des bacs à sable » qui douteraient encore, nous terminerons avec cette très belle citation de Thomas Jefferson à propos du port d’armes : “Les lois qui interdisent le port d’armes ne désarment que ceux qui ne sont ni enclins ni déterminés à commettre des crimes. De telles lois rendent la situation pire pour ceux qui sont agressés et meilleure pour ceux qui agressent. Elles servent à encourager l’homicide plutôt qu’à l’empêcher, car il y a moins de risques à attaquer un homme désarmé qu’un homme armé.” Tout est dit.

Donjon du Temple

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Comme l’attestent les plans, gravures, tableaux, esquisses, représentations, cartes et autres vues de Paris, le Donjon du Temple était un élément architectural constant du paysage et du ciel de la capitale jusqu’en 1811, date à laquelle il fut intégralement détruit.

Cet imposant donjon fut édifié sous le règne de Saint Louis vers 1240. Il était la marque de la puissance et de l’autorité des chevaliers de l’Ordre du Temple. Son caractère inexpugnable garantissait bien sûr la sûreté des biens et des chartes, mais jouait également le rôle symbolique de rappel des hommages et redevances dus à la seigneurie du Temple.

Trop abrutis par Netflix, décultivés par desperate housewives, décérébrés par facebook et déracinés par leur république de métèques, les répugnants salopards d’électeurs socialistes bobos qui frelatent aujourd’hui ce quartier de Paris ignorent unanimement que, là-même où ils profanent le bitume de leur bêtise crasse et de leurs Stan Smith très pédés, se dressait jadis une tour haute de 40 mètres (entre l’actuelle mairie des pédés socialos du 3e arrondissement et le square du Temple). Intégralement construit avec des pierres de calcaire extraites des carrières de Mont-Souris et du faubourg Saint-Jacques, le donjon principal était flanqué de quatre tourelles et l’ensemble était entouré d’un fossé en eau. Un pont levis sécurisait l’entrée de l’édifice qui était coiffé d’une toiture en plomb.

Sous la révolution socialo prétendument « française », le donjon du Temple fut converti en prison. Et c’est d’ailleurs ainsi que le Temple restera dans les mémoires comme le lieu où furent emprisonnés Louis XVI et toute la famille royale en 1792 avant que la tyrannie socialo-républicaine ne mette à exécution le plan d’assassinat du Roi et de la Reine prémédité près de 20 ans auparavant dans les loges maçonniques de Bavière par Weishaupt et ses illuminatis dégénérés. Et c’est toujours dans ce même donjon du Temple que le petit Louis XVII, avant d’y rendre son dernier souffle, subit les pires traitements infligés par un « patriote » : le juif Simon (prétendument cordonnier de son état).

De l’enclos du Temple, qui pendant sept siècles s’étendit sur plus de 6 hectares, et de l’ensemble des bâtiments qui le constitua, il ne reste plus une pierre. Église, donjon, cloîtres, édifices conventuels, hôtels, palais, parcs et jardins, leur révolution socialo dite « française » et le XIXe siècle ont tout englouti ; hormis le nom, seul trace désormais d’une histoire dont la trame est pourtant si intimement liée à notre roman national.

Supplice de Jacques de Molay (18 mars 1314)

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« Pape Clément ! Chevalier Guillaume de Nogaret ! Roi Philippe ! Je vous cite à comparaitre devant le tribunal de Dieu ! Maudits ! Vous serez tous maudits ! Jusqu’à la treizième génération ! »

C’est le 18 mars 1314 que les quatre derniers chevaliers de l’Ordre du Temple furent amenés au portail de Notre-Dame pour écouter leur sentence : la détention à perpétuité. Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay avaient été soutenus jusque-là par l’assurance d’une délivrance prochaine, plusieurs fois promise.

Dans son Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, l’abbé de Vertot affirme qu’au moment où tous ses juges et tout Paris s’attendaient à voir Jacques de Molay confirmer publiquement ses prétendus aveux, “on fut bien surpris lorsque ce prisonnier secouant les chaînes dont il était chargé, s’avança jusqu’au bord de l’échafaud, d’une contenance assurée ; puis, élevant la voix pour être mieux entendu : il est bien juste, s’écria-t-il, que dans un si terrible jour, et dans les derniers moments de ma vie, je découvre toute l’iniquité du mensonge, et que je fasse triompher la vérité. Je déclare donc, à la face du ciel et de la terre, et j’avoue quoiqu’à ma honte éternelle, que j’ai commis le plus grand de tous les crimes ; mais ce n’a été qu’en convenant de ceux que l’on impute avec tant de noirceur, à un ordre que la vérité m’oblige aujourd’hui de reconnaître pour innocent. Je n’ai même passé la déclaration qu’on exigeait de moi que pour suspendre les douleurs excessives de la torture, et pour fléchir ceux qui me les faisaient souffrir. Je sais les supplices que l’on a fait subir à tous ceux qui ont eu le courage de révoquer une pareille confession. Mais l’affreux spectacle qu’on me présente n’est pas capable de me faire confirmer un premier mensonge par un second, à une condition si infâme : je renonce de bon cœur à la vie qui ne m’est déjà que trop odieuse. Et que me servirait de prolonger de tristes jours que je ne devrais qu’à la calomnie ?….”

Illustre par sa naissance qui le faisait parent du roi, Geoffroy de Charnay, maître de Normandie et frère du dauphin d’Auvergne, confirma cette déclaration et s’associa au repentir de son maître. Les deux autres chevaliers présents persistèrent dans leurs aveux. Le roi Philippe IV le Bel fut immédiatement averti de ce retournement de situation et le conseil assemblé déclara les Chevaliers Templiers relaps et les condamna à mort.

Le soir du même jour, des bûchers furent dressés sur l’île aux Juifs, petit îlot attenant à l’île de la Cité (actuel square du Vert-Galant), en face du quai des Augustins. Les deux chevaliers, Jacques de Molay et Geoffroy Charnay, montèrent sur le bûcher pour y être brulés vifs.

Semblable aux martyrs qui célébraient les louanges de Dieu, Jacques de Molay chantait des hymnes au milieu de la flamme.

Une légende affirmera plus tard que le grand maître du Temple se serait écrié : « Pape Clément ! Chevalier Guillaume de Nogaret ! Roi Philippe ! Je vous cite avant un an à comparaitre devant le tribunal de Dieu ! Maudits ! Vous serez tous maudits ! Jusqu’à la treizième génération de votre race !… »

Tout le monde donna des larmes à un si tragique spectacle, et on prétend que des personnes dévotes recueillirent les cendres de ces dignes chevaliers. Si ces sortes de traditions ne sont pas toujours véritables, elles permettent du moins de croire que l’opinion publique, qui les accueillit, jugeait que les condamnés étaient innocents. Toute l’affaire s’explique par ce mot profond de Bossuet : « Ils avouèrent dans les tortures, mais ils nièrent dans les supplices ».

Clément V succomba d’une affreuse maladie un mois après l’exécution de Jacques de Molay (20 avril 1314).

Guillaume de Nogaret, qui avait supervisé l’arrestation des Templiers à travers toute la France en 1307, mourut le 27 avril 1314, empoisonné.

Philippe IV le Bel, à son tour, mourut accidentellement quelques mois plus tard (le 29 novembre 1314) suite à une chute de cheval survenue lors d’une chasse au sanglier. À sa mort, c’est son premier fils, Louis X le Hutin qui monte sur le trône. Mais il meurt deux ans plus tard, à l’âge de 26 ans. Son épouse, la reine Clémence de Hongrie, étant enceinte. Philippe le Long, frère de Louis, ne prit que le titre de régent. Clémence accoucha, le 15 novembre 1316, d’un fils auquel on donna le nom de Jean. Mais celui-ci ne vécut que cinq jours (Jean Ier le Posthume).

Philippe prit alors le titre de roi sous le nom de Philippe V le Long. Il régna six ans et mourut à 29 ans. C’est le dernier fils de Philippe le Bel, Charles IV le Bel qui monta sur le trône en 1322 avant de mourir lui aussi six ans plus tard. Il était âgé de 33 ans.

Ainsi, en l’espace de quatorze ans, les trois fils de Philippe le Bel, montèrent sur le trône, et disparurent sans laisser d’héritiers. La couronne passa alors à une branche collatérale, dans la personne de Philippe VI de Valois, premier prince du sang ; mais comme la veuve du feu roi se trouvait enceinte, il ne prit que le titre de régent, jusqu’au jour où elle accoucha d’une fille. La loi salique, invoquée en 1316 par le second fils de Philippe IV le Bel pour s’emparer du trône, scellait en 1328 l’extinction de la dynastie capétienne directe.

La malédiction jetée par Jacques de Molay du haut de son bûcher s’était accomplie… Ainsi s’est déroulée l’ironie d’une aventure où périrent comme hérétiques les plus fidèles serviteurs de la Cour romaine, les défenseurs les plus obstinés de la foi…

Templiers

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Chevaliers du Temple.

Pendant près de deux siècles, les Templiers vont développer leur influence en Terre Sainte avant de revenir en Occident en 1291 après le chute de Saint-Jean d’Acre. Leur mission de protection des pèlerins avait beaucoup évolué et de nombreuses dérives eurent lieu. La prise d’Ascalon (Août 1153) est un exemple de l’ambition de certains grands maîtres à l’égard du pouvoir temporel. Le grand maître en fonction, Bernard de Trémelay, avait en effet cherché à bloquer l’entrée aux autres Francs dès l’ouverture d’une brèche dans les murs de la ville pour laisser le champ libre aux chevaliers du Temple… Leur interminable lutte contre les Chevaliers de l’Hôpital provoque souvent des tensions dans les camps des croisés et ne facilite pas la cohésion des Francs en Terre Sainte. Leur retour ne pouvait pas plaire à tout le monde, d’autant plus que l’Ordre du Temple ne faisait que s’enrichir au fil du temps : donations, achats, intérêts des prêts accordés… tout semblait donner à l’Ordre une puissance lui permettant de bouleverser l’organisation féodale…

Philippe IV le Bel, envieux vis-à-vis des Templiers, du fait de leurs richesses et de leur puissance a cherché par plusieurs moyens à les utiliser à ses fins. Cherchant au départ à en devenir le grand maître tout en restant roi de France, il joua un jeu de trahison qui finit par l’arrestation, le Vendredi 13 Octobre 1307 au matin, de tous les Templiers du royaume. Les Templiers étaient devenus trop puissants et ils menaçaient de dépasser les rois en fonction. Banquiers (Henri III d’Angleterre, Saint Louis, Philippe Auguste… y firent appel), milices protectrices, ils avaient pourtant bien aidé Philippe IV le Bel en le protégeant par exemple des émeutes à Paris qui faillirent lui coûter la vie !

Un procès inique suivra cette arrestation bien orchestrée. Pendant sept années, les Templiers en liberté chercheront à se justifier auprès du pape, le seul à qui ils devaient théoriquement des comptes. Menacé par Philippe IV le Bel et ses sbires, ce dernier ne les écoutera souvent même pas ! Le 22 mars 1312 le pape Clément V abolit l’Ordre du Temple…