Insurrection

Si le Coup de Force est possible
Choisis ton arme. De gauche à droite : la chauve-souris, le partisan, la langue de bœuf, la vougue, la trilance Sruss, la hallebarde, la bardiche, la pertuisane, la demi-lune, le fauchard, la guisarme, le marteau de Lucerne.

“Par tout le territoire, nous voulons créer un mouvement d’opinion qui soit assez intense pour susciter, le jour venu, des hommes de Coup de Force.” Henri Vaugeois (Congrès d’Action Française, 1907)

« La république gouverne mal mais elle se défend bien » disait Anatole France. Force est de constater que la Monarchie est seule capable de relever les libertés du bon peuple, d’assurer le salut public, l’intérêt national et les questions régaliennes et, sachant que cette clique de voyous républicains qui salissent la France s’accrocheront aux urnes et à leurs privilèges aussi longtemps que possible tant qu’ils ne seront pas chassés, il est du devoir de tout Français de croire au Coup de Force. Ou l’on croit au Coup de Force, ou l’on ne croit à rien et l’on espère rien, et la France est perdue. Il n’y a rien à attendre de la démocratie et de ses grand’ messes électorales. Cela s’énonce tranquillement et de façon aussi indiscutable qu’un axiome de géométrie.

Dans les rangs royalistes, ce projet d’insurrection populaire et cette volonté d’en finir avec la république et la démocratie par le Coup de Force n’ont jamais été oubliés.

Il ne faut pas perdre son temps à tenter de convaincre les bourgeois, les usurpateurs et les néo-conservateurs qui refuseront, toujours par peur de bouger et soucieux de conserver leur gamelle lucrative, de tourner le dos aux “bons messieurs et bonnes dames”. En fait, il ne faut recruter que des français actifs prêts à l’insurrection pour prendre le pouvoir par le Coup de Force car le système des urnes portera au pouvoir toujours et systématiquement les mêmes ordures incompétentes et soumises aux puissances de la finance.

Tout bon Français place les intérêts de sa Patrie avant tout. Il conçoit, il traite donc toutes les questions pendantes dans leur rapport avec l’Intérêt National. Avec l’Intérêt National, et non avec ses caprices de sentiment. Avec l’Intérêt National, et non avec ses goûts ou ses dégoûts, ses penchants ou ses répugnances. Avec l’Intérêt National et non avec sa paresse d’esprit, ses calculs privés ou ses intérêts personnels.

Nous avons constaté que le “progrès moderne” n’a pu entamer grand chose dans le cœur ou l’esprit humain, tant chez ceux qui organisent le Coup de Force que chez ceux qui ont la charge de le repousser. Pourquoi une force publique qui n’a su défendre ni Louis XVI, ni Robespierre, ni Napoléon, ni Charles X, ni Louis-Philippe, ni Adolphe Thiers ferait-elle la sauvegarde du républicain François Hollande le Pourri, laquais des tyrans de Bruxelles et de la finance de marché mondialisée?

La société du spectacle combinée à la société de consommation et à la sous-culture de masse (cinéma, séries-télé, publicité, parcs d’attraction, télévision, facebook…) importée des États-Pourris d’Amérique sont en train d’anesthésier les peuples qui, endormis, subissent les méfaits et les prédations de la Grande Banque dont l’action nauséabonde et violente est constamment validée par les ordures et les salopards de l’UMPS.

Aujourd’hui on accepte, on subit, on s’amuse, on dort… Et le réveil sera d’autant plus difficile si un Coup de Force ne vient pas rapidement mettre un terme aux dysfonctionnements qu’engendrent la république et la démocratie. La démocratie est cet écran de fumée qui permet aux spéculateurs, aux banquiers, aux financiers de se cacher derrière le manège des partis politiques afin de pratiquer leur domination par l’usure et la rapine sur le dos des peuples de façon “invisible”. C’est ce qu’on appelle le pouvoir occulte pratiquant un totalitarisme mou mais bien réel.

On s’essoufle à parler de “monde occidental libre”. Ce monde occidental n’est qu’un marché libéral ouvert soit une véritable prison pour les millions de travailleurs sédentaires qui ne font que subir les violences de l’usurocratie supranationale la plus vile. Dans cette prison, les chiens de garde s’appellent journalistes et hommes politiques. Dans cette prison, seul le financier tire son épingle du jeu par la logique de la dette donc par le vol institutionnalisé. Mais, à force de paupérisation, l’écran de fumée se dissipant peu à peu, la violence de l’escroquerie éclate en pleine lumière, et, les yeux dans les yeux, même l’électeur le plus naïf et le plus idiot de l’UMPS ne peut plus la nier.

Pourtant, ce n’est pas de sujets de commotion publique ni d’occasions de troubles civils que la république est avare (détournements de fonds, emplois fictifs, abus de biens sociaux, fraude électorale, usurpation, rétro-commissions illégales mais juteuses, mensonges éhontés et répétés…). La république n’est qu’un état de crise permanente, une profonde génératrice d’agitations ; or celles-ci, un jour ou l’autre, ne peuvent manquer d’éclater.

C’est pourquoi le Coup de Force apparait à tous les patriotes sensés, à ceux qui savent ce qu’ils veulent et qui le veulent sérieusement, la condition première de la Monarchie Nationale, comme la Monarchie est elle-même la condition première de tout Ordre et de tout Bien Public.

Nous ne blâmons ni l’inaction, ni l’agitation ; nous disons, en le démontrant, que l’action, l’action raisonnable et possible, passe forcément par le Coup de Force. Ce n’est pas notre faute si les choses naturelles sont ainsi faites ; nous ne les avons pas fabriquées.

Laissez-moi ajouter que, dans les projets à tenir prêts, il ne faut surtout pas oublier les représentants du pouvoir occulte : journalistes-tapins, usuriers, francs-maçons, guignols du showbiz… Vous les connaissez mieux que moi. Ce sont de grands lâches auxquels, avec un peu d’audace, on pourra donner une grande frousse. Les tyrans qui se cachent sont toujours très peureux. Cependant la prudence commandera, je crois, de débarasser la France de ces parasites.

Oui, d’une part, nous prévoyons que l’excès de la folie démocratique et du crime républicain précipiteront notre Patrie dans les difficultés dont la Monarchie seule est capable de la tirer. Et, d’autre part, nous faisons tout pour conjurer ou pour retarder cet excès de maux, c’est à dire pour renverser la république avant qu’elle nous y précipite.

Nous n’épargnons, nous n’épargnerons rien pour sauver le plus possible du patrimoine incomparable que la république et la démocratie dilapident.

Mettons-nous bien dans l’esprit qu’il n’est possible de sortir de ce régime de tyrannie qu’est la république que par un Coup de Force. Et la nécessité de ce Coup de Force, dont conviennent, dans l’intimité, les esprits les plus timorés eux-mêmes, il faut la dire, la répéter, la crier sans se lasser.

Si la république tombe, c’est le Roi qui relèvera l’autorité ébranlée. Ces ministres et les journalistes-tapins à leur solde, ces députés, ces sénateurs, font semblant de sourire quand on leur annonce le Coup de Force nécessaire qui les emportera. Et cependant, ils sont terrifiés, car ils savent mieux que personne la fragilité de l’ignoble échafaudage sur lequel ils crèchent comme des asticots dans un fromage. Le soir en allant se coucher, ils se demandent en tremblant : “Est-ce pour cette nuit ?” Cette aventure servira du moins à montrer aux naïfs et aux découragés que, plus que jamais, le classique Coup de Force est possible, sinon pourquoi les gouvernements de la république déploieraient-ils un tel luxe de mesures pour s’en prémunir ?

Il est donc du devoir des Français de rester vigilant, de rester en garde contre les parasites propagateurs de mensonges intéressés. Seul l’insurrection légitime, le Coup de Force, délivrera la France de ce régime de ruines et de mort. Continuons ouvertement à lutter pour nos idées, contre la république, pour l’honneur de la France éternelle, celle que nous chérissons de tout notre cœur, celle de Clovis, de Saint-Louis, de Jeanne d’Arc, de Bayard et de nos aïeux. Insurgeons-nous avant qu’il ne soit trop tard et afin que les générations futures ne puissent jamais nous reprocher de n’avoir rien fait pour accomplir le Grand Œuvre National… Nous n’atteindrons ce but que par une politique d’affirmation énergique et de vigoureuse action. Français ne baisse plus les yeux, réveille-toi !

Pour que vive la France, vive le Roi. À bas la république.

De très nombreux extraits de “Si le coup de Force est possible” de Charles Maurras constituent la moelle épinière de ce texte.

Une réflexion sur “Insurrection

  1. « Pourquoi une force publique qui n’a su défendre ni Louis XVI, ni Robespierre, ni Napoléon, ni Charles X, ni Louis-Philippe, ni Adolphe Thiers ferait-elle la sauvegarde du républicain François Hollande le pourri, laquais des tyrans de Bruxelles et de la finance de marché mondialisée? »
    Bonne question !

Laisser un commentaire