Vicomte Louis-Etienne-François Héricart de Thury (1776-1854)

hericart-de-thury

Savant français issu d’une vielle famille de noblesse de robe et descendant indirect de Marie Héricart, épouse du fabuliste et poète Jean de la Fontaine, Louis-Etienne Héricart de Thury, ingénieur des mines, membre d’une dizaine de sociétés savantes, fut nommé Inspecteur Général des Carrières de Paris en 1809 et le restera jusqu’en 1831.

Il poursuivit les premiers travaux de consolidation des anciens vides de carrière sous Paris entrepris par Charles-Axel Guillaumot avec une activité pour le moins intense.

On lui doit notamment l’aménagement et la décoration de l’Ossuaire Municipal de Paris (Catacombes de Paris, considérées encore aujourd’hui comme le plus grand cimetière du monde), la construction de nombreuses fontaines à échelle d’étiage dont celles des Chartreux, l’aménagement de plusieurs cabinets minéralogiques, le percement d’une centaine de puits de service destinés à améliorer la ventilation des carrières ainsi que la construction d’une impressionnante quantité d’ouvrages de consolidation.

Homme politique d’obédience royaliste, il fut nommé Maître des Requêtes et conseiller général de la Seine sous la Restauration. Proche de Charles X, il fut par la suite élu député de l’Oise, puis de la Seine et fut également à l’origine de l’acquisition du palais Bourbon, siège de l’Assemblée Nationale, par le gouvernement français.

Louis-Etienne Héricart de Thury s’est éteint à Rome en 1854 et repose en l’église Saint-Louis-des-Français.

2 réflexions sur “Vicomte Louis-Etienne-François Héricart de Thury (1776-1854)

  1. D’une pierre deux coups, j’apprends grâce à vous l’existence de ce singulier personnage qui aurait pu investir au sentier des Loges à Clamart plutôt que dans le palais Bourbon (http://www.clamart.fr/decouvrir-clamart/histoire-patrimoine/fiches-patrimoine/leffondrement-des-carrieres/ )… Mais également celle des églises « nationales », au travers de celle de Saint-Louis-des-Français. Concept intéressant, s’il en est. Amitiés, Nils

    1. Bonjour cher Nilsleroy,
      J’avais, bien sûr, évidemment, connaissance de cette tragédie. Il s’agissait là d’anciennes carrières de craie, plus fragiles, plus friables, plus poreuses que les carrières de calcaire et surtout très sensibles aux fortes précipitations tout comme les carrières de gypse.
      Concernant votre commune, sachez qu’elle est également sous-minée par d’anciennes crayères qui cessèrent leurs activités vers 1930. De ce que j’en sais les vides sont monumentaux : de longues galeries atteignant jusqu’à 6 mètres de hauteur. Ces carrières devinrent par la suite des champignonnières puis des caves à vin. Aujourd’hui, je crois savoir qu’elles font l’objet d’une attention toute particulière de la part de l’IGC car elle présente un vrai risque. J’ignore quels sont les quartiers concernés mais je vous invite à vous renseigner de ce pas auprès des organismes compétents. Passez une excellente journée. Amitiés, FDR.

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