Anciennes carrières de calcaire de Paris

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A la lueur de la bougie, quelque part dans les profondeurs du Paris souterrain.

Une fois défermé et souchevé, un bloc de plusieurs tonnes n’aura plus qu’à tomber de son propre poids, au besoin, aidé de coins. Avec des rondins de bois, ce bloc de calcaire pourra être déplacé sur un sol toujours nivelé de manière à obtenir une faible inclinaison jusqu’à l’endroit où il sera ressorti à la surface, à main d’Homme, puis tiré par des animaux de bât. Les ouvriers sont devenus des carriers, exploitants de la carrière souterraine. La matière brute encore humide n’a plus qu’à être débitée en moellons, séchée pour durcir, taillée et utilisée pour les constructions. Sous terre, les vides se forment et deviendront des galeries ; les lieux d’extraction, des ateliers. Le gisement est généralement exploité en tournant autour d’une masse de roche dont on extrait les blocs jusqu’à ce qu’il n’en reste que le noyau, un pilier massif qui va servir à conforter les vides : c’est la technique dite « à pilier tourné ». S’éloignant des entrées de cavage, l’acheminement des pierres vers la surface sera facilité par le creusement de novelles fosses qui plus tard deviendront des puits dont on extraira le précieux matériaux au moyen de treuils.

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