
La bataille de Patay est un événement majeur de la seconde partie de la Guerre de Cent Ans et donc dans la reconquête du royaume de France par les troupes royales. Elle se déroula peu après la libération d’Orléans par Jeanne d’Arc.
À Patay comme à Azincourt, les anglais s’en tinrent à leur tactique habituelle qui leur réussissait systématiquement face à la cavalerie lourde française depuis 83 ans (bataille de Crécy).
Mais cette fois, la cavalerie française su inverser la tendance. La victoire française fut aussi complète que leur défaite à Azincourt avait été catastrophique et les conséquences, à l’issue du combat, furent de portée comparable.
Lors de la bataille de Patay, le Corps d’Armée d’élite des Long Bow fut taillé en pièces et, avec lui, toute l’armée anglaise défaite. En effet, un détachement de cavalerie emmené par la Hire, Poton de Xaintrailles et le connétable Arthur de Richemont attaqua les archers anglais par les flancs qui n’avait pas été protégés (faute de temps).
Puis se fut tout le reste de l’armée anglaise, alors commandée par Fastolf, Talbot et Scales, qui se débanda de toute part. La tactique française de la charge de cavalerie lourde l’emportait.
Sir John Talbot fut fait prisonnier ainsi que de nombreux autres officiers anglais. Le corps d’élite des archers anglais était décapité et ne sera jamais reconstitué. Par la suite, l’armée française ne rencontra plus de difficulté dans sa progression.
Jeanne d’Arc et les grands seigneurs de guerre français purent escorter Charles VII jusqu’à la cathédrale Notre-Dame de Reims sans embuche ni résistance anglaise et y faire couronner leur prince mettant ainsi un terme aux contestations sur la succession au trône de France.